Le 22 octobre 2020, les marins-pompiers de la Base navale (BN) des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont achevé une formation au profit des garde-côtes dans le domaine de la sécurité incendie.
Après avoir évalué les compétences des garde-côtes, un programme de travail a été établi afin d’adapter la transmission du savoir. Cette formation a débuté par l’apprentissage des techniques d’attaque d’un feu urbain et de la lecture des fumées. Au-delà de savoir maîtriser un incendie, les garde-côtes ont appris à analyser un sinistre en cours, c’est-à-dire savoir identifier, depuis l’extérieur, les conséquences à l’intérieur du bâtiment.
Les marins-pompiers de la BN ont ensuite travaillé les techniques de commandement lors d’une intervention et le secours à la personne. Des techniques de relevage de blessés en passant par les gestes qui sauvent, cette formation complète a permis d’aborder un large panel de techniques propre à la sécurité incendie.
Après 41 heures d’instruction, les douze garde-côtes formés sont maintenant aptes à assurer la fonction « sécurité incendie » au sein de leur unité.
Partenaire privilégié, les forces de sécurités intérieures concourent à la protection de tous les habitants de Djibouti jusqu’aux abords des côtes maritimes du pays.
Les 1 450 militaires des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) sont implantés à Djibouti conformément au traité de coopération de défense signé en 2011 avec ce pays. La base opérationnelle avancée (BOA) qui les accueille, offre aux armées, à l’instar de la BOA de Côte d’Ivoire, des capacités diverses : véritable réservoir de forces, elle participe à la défense des intérêts français, au soutien logistique des opérations sur le continent, tout en contribuant aux actions de coopération militaire au profit notamment de plusieurs pays africains. Par ailleurs, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires de la communauté économique régionale de l’Afrique de l’Est en vue de consolider leurs capacités militaires, notamment dans le cadre de leur participation aux opérations de maintien de la paix.
Sources : État-major des armées
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