Le 19 octobre 2015, le général de brigade aérienne Philippe Montocchio, commandant les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), a inauguré la pêcherie de Tadjourah en présence de M. Serge Mucetti, ambassadeur de France à Djibouti, de M. Abdulmalik Mohamed Banoita, préfet de Tadjourah et de M. Hassan Houssein, président du conseil régional de Tadjourah.
Dans le cadre d’actions civilo-militaires, les FFDj ont rénové la pêcherie de la ville. Un espace de vente a notamment été construit pour permettre la commercialisation directe des produits de la pêche et une machine à glace a été installée pour améliorer les conditions de conservation du poisson.
Comme l’a souligné le général Montocchio, « la pêcherie de Tadjourah a repris ses activités et redevient un lieu de vie, de travail et d’échanges ». Ce fut également une journée riche d’échanges entre la population djiboutienne et les militaires français qui ont remis des ballons de football et des fournitures scolaires aux orphelins de Tadjourah et réalisé des actions de soutien au profit de l’artisanat local.
L’inauguration de la pêcherie constitue l’amorce d’une coopération qui doit s’inscrire dans la durée. Dès le mois de décembre 2015, les FFDj proposeront un programme de formation aux métiers de la mer qui contribuera à développer les activités liées à la pêcherie en sensibilisant les stagiaires à la sécurisation des ressources maritimes et aux risques liés à la pêche illégale.
En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense