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FFDj : hommage au 1er bataillon de tirailleurs somalis

Mise à jour  : 15/09/2014

4 septembre 2014, à l’occasion de la cérémonie de Bazeilles, le 5e régiment interarmes d’Outre-Mer (5e RIAOM) a rendu hommage au 1er bataillon de tirailleurs somalis devant une assemblée composée d’anciens Tirailleurs, de hautes personnalités djiboutiennes et françaises, et des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

Le général Zakaria Cheick Ibrahim, chef d’état-major général des armées représentant le ministre de la défense de Djibouti , le général Philippe Montocchio, commandant des FFDj, et le colonel Jean-Bruno Despouys, chef de corps du 5e RIAOMont présidé la cérémonie de commémoration qui s’est appuyée sur trois temps forts : une prise d’armes avec remise de décorations, une série de deux tableaux vivants, et une lecture des combats de Bazeilles.

Le premier tableau vivant représentait la reprise du fort de Douaumont en région verdunoise. Au cours de la Première Guerre mondiale, les Allemands s’étaient servi de ce fort comme pivot de leur défense sur la rive droite de la Meuse, jusqu’à sa reprise le 24 octobre 1916 par le régiment d’infanterie coloniale du Maroc (RICM) renforcé de tirailleurs somalis. Après la reprise du Fort de Douaumont, les 2 compagnies somalies engagées ont été citées avec le régiment à l’ordre des Armées de la République. C’est le premier corps africain à avoir obtenu cette haute et très rare récompense.

Le second tableau faisait référence aux opérations actuelles, dont l’engagement dans l’opération Sangaris en République centrafricaine. De mars à juillet 2014, le 5e RIAOM a projeté plus de 200 de ses hommes en République centrafricaine,  Ce tableau a permis d’expliquer le rôle des soldats de la force Sangaris et plus précisément celui  du GTIA Scorpion dans ses opérations de sécurisation menées dans l’Est de la Centrafrique.
Enfin, la lecture des combats de Bazeilles constituait le point d’orgue de la cérémonie. Chaque année, par tradition les troupes de Marine se rassemblent quel que soit leur point d’ancrage à travers le monde pour commémorer le sacrifice héroïque de leurs anciens en 1870,  aux portes de Sedan.
Les autorités politiques et militaires du Pays, et le commandement des FFDj se sont rassemblés autour de cet évènement mémoriel, occasion d’honorer les héros d’hier et les soldats d’aujourd’hui. De mettre en avant la qualité des liens unissant les deux pays.
En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.


Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense