FFDj : Entrainement franco-espagnol au large de Djibouti

L’entraînement a débuté par des simulations d’attaques de navire menées par les Mirage 2000-5 permettant à la frégate de travailler ses postures de réactions face à une menace aérienne. Grâce aux différents scénarios, les avions de chasse ont pu appréhender les réactions face à une menace surface-air. Lors de cet exercice les présentations géographiques ont été variées afin de prendre en défaut la défense antiaérienne de la frégate.

Cet échange a également permis aux hélicoptères PUMA d’entretenir leurs qualifications à l’appontage. Pour que cette manœuvre complexe soit réalisée en toute sécurité, les pilotes doivent suivre les indications de l’opérateur chien jaune sur la plateforme hélicoptère et le guidage à vue donné (à la radio) par le mécanicien naviguant (MECNAV).

Cet exercice de défense antiaérienne pour la frégate, de simulation d’attaques de navire pour les avions de chasse et d’appontage pour les hélicoptères est le résultat d’une coopération européenne, franco-espagnole, plaçant les FFDj comme acteur majeur de l’interopérabilité proposée aux unités déployées en Afrique de l’Est. 

Les 1 450 militaires des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) sont implantés à Djibouti conformément au traité de coopération de défense signé en 2011 avec ce pays. La base opérationnelle avancée (BOA) qui les accueille, offre aux armées, à l’instar de la BOA de Côte d’Ivoire, des capacités diverses : véritable réservoir de forces, elle participe à la défense des intérêts français, au soutien logistique des opérations sur le continent, tout en contribuant aux actions de coopération militaire au profit notamment de plusieurs pays africains. Par ailleurs, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires de la communauté économique régionale de l’Afrique de l’Est en vue de consolider leurs capacités militaires, notamment dans le cadre de leur participation aux opérations de maintien de la paix.