Le 13 septembre, les commandos marine ont reçu un groupe de 12 membres du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) djiboutien sur un pas de tir dans la région d’Arta.
Cette rencontre avait pour objectif d’échanger sur les techniques et dotations en armement de chacun. Les deux groupes ont débuté par des démonstrations de tirs en binôme. Cet exercice leur a permis de constater que seul le mode de communication diffère : les Français parlent le moins possible et privilégie la communication par le feu, alors que le groupe du GIGN djiboutien esquisse quelques mots pendant les phases de tir.
Ce rendez-vous s’est avéré riche en enseignements car comme le souligne le lieutenant Mohamed, adjoint chef du GIGN djiboutien : « cela nous permet de voir certaines techniques que nous adapterons à notre mode de fonctionnement ».
Il s’est conclu par des échanges sur l’équipement en dotation au sein des deux unités - fusils M4 et pistolet Beretta pour le GIGN, et HK416 et 417 pour le commando - ainsi que par des tirs de mitrailleuse de 7,62mm à une distance de 350m.
Crée en 2007, le GIGN djiboutien travaille fréquemment avec des unités des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj). Le lieutenant Mohamed, satisfait de la coopération pérenne entre le GIGN djiboutien et la France, commence à prévoir de nouvelles activités aux côtés des FFDJ.
Les 1 450 militaires des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) sont implantés à Djibouti conformément au traité de coopération de défense signé en 2011 avec ce pays. La base opérationnelle avancée (BOA) qui les accueille, offre aux armées, à l’instar de la BOA de Côte d’Ivoire, des capacités diverses : véritable réservoir de forces, elle participe à la défense des intérêts français, au soutien logistique des opérations sur le continent, tout en contribuant aux actions de coopération militaire au profit notamment de plusieurs pays africains. Par ailleurs, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires de la communauté économique régionale de l’Afrique de l’Est en vue de consolider leurs capacités militaires, notamment dans le cadre de leur participation aux opérations de maintien de la paix.
Sources : État-major des armées
Droits : EMA