FFDj : Echange pédagogique entre plongeurs français et djiboutiens

Plus tôt dans le mois, cet échange pédagogique avait débuté par du secourisme en eau et, pour le chef de groupe des plongeurs, le lieutenant Youssouf, par des rappels sur le maniement du GPS à bord d’une embarcation.

Au terme des différents modules, le groupe du lieutenant Youssouf a reçu une mission fictive, il s’agissait de retrouver un sac de drogue largué par des trafiquants au large de Djibouti. Sur les conseils d’un plongeur démineur de la Base Navale de Djibouti, il fallait réaliser l’intégralité des étapes prédéfinies afin de garantir la réussite de la mission : préparation du matériel, briefing, travail en surface avec le GPS et enfin recherche circulaire en plongée.

Le lieutenant Youssouf rappelle que sa priorité est : « d’être prêts rapidement afin que nous soyons tous ensemble mis à l’eau et que l’immersion soit immédiate pour tous ».

La plongée a constitué le point d’orgue de cette formation, réalisée à18 mètres de profondeur et pendant 20 minutes maximum sous l’eau. Il fallait donc rechercher le sac de drogue en appliquant la méthode circulaire à vue consistant à tourner autour du point GPS dans un rayon maximum de 40m.

Cette formation de perfectionnement au profit des garde-côtes djiboutiens illustre une nouvelle fois l’importance de la base navale des FFDj dans le cadre de la coopération entre la France et Djibouti.

Les 1 450 militaires des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) sont implantés à Djibouti conformément au traité de coopération de défense signé en 2011 avec ce pays. La base opérationnelle avancée (BOA) qui les accueille, offre aux armées, à l’instar de la BOA de Côte d’Ivoire, des capacités diverses : véritable réservoir de forces, elle participe à la défense des intérêts français, au soutien logistique des opérations sur le continent, tout en contribuant aux actions de coopération militaire au profit notamment de plusieurs pays africains. Par ailleurs, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires de la communauté économique régionale de l’Afrique de l’Est en vue de consolider leurs capacités militaires, notamment dans le cadre de leur participation aux opérations de maintien de la paix.