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FFDj : Des formateurs du 5e RIAOM en Ouganda

Mise à jour  : 28/03/2019

Du 2 février au 2 mars 2019, les marsouins, bigors, sapeurs de marine et bisons du 5e Régiment interarme d’outre-mer (RIAOM) ont mené un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) au profit de l’armée nationale ougandaise avant la projection de son 28e Battle-Group en opération de soutien de la paix en Somalie (AMISOM).

Pour cette formation, les éléments du 5° RIAOM étaient renforcés par le centre médico-chirurgical interarmées (CMCIA) des FFDJ. Ensemble, ils ont  notamment travaillé les savoir-faire élémentaires communs à tout Battle-Group : démontage-remontage et manipulation de l’armement, techniques de tir, déplacements et formations du groupe de combat, gestes de premier secours, lecture de carte, utilisation de GPS, procédure radio, lutte contre les engins explosifs improvisés, mise en œuvre d’un check-point ou encore respect des règles opérationnelles d’engagement. Environ 1.400 soldats ont ainsi été formés.

« Comme pour toutes les Common Task Training (CTT), l’instruction du tir se déroule sur trois jours. Le premier est consacré à la théorie, le second à l’apprentissage et le dernier à la restitution tir avec un parcours à balles réelles de 60 cartouches», témoigne l’adjudant-chef Christophe.

D’autres ateliers plus spécifiques, menés avec des formateurs américains, britanniques ou néerlandais, portaient sur la formation tactique et technique de la compagnie motorisée ainsi que sur le perfectionnement des cadres des bataillons, du sergent au commandant d’unité. Les deux bigors (artilleurs des troupes de marine) du détachement ont de leur côté pu conseiller leurs homologues lors d’une formation sur les mortiers comprenant plusieurs phases de tirs.

« Après les trois semaines passées au sein des sections mortier, nous avons effectué les tirs qui concrétisent la formation dispensée. Nous avons mis notre expérience au service des instructeurs et des stagiaires, ce qui a permis notre pleine intégration au sein des forces armées ougandaises», explique le sergent-chef Pierre.

« Les instructeurs français sont à l’aise dans leur mission de mentor. C’est exactement ce dont nous avons besoin. Même si nous sommes bien préparés et expérimentés, nous apprécions leurs conseils qui nous permettent de sans-cesse améliorer nos instructions tant sur le fond que sur la forme », a conclu le capitaine John des forces armées ougandaise, responsable de l’instruction des cadres.

Les 1 450 militaires des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) sont implantés à Djibouti conformément au traité de coopération de défense signé en 2011 avec ce pays. La base opérationnelle avancée (BOA) qui les accueille, offre aux armées, à l’instar de la BOA de Côte d’Ivoire, des capacités diverses : véritable réservoir de forces, elle participe à la défense des intérêts français, au soutien logistique des opérations sur le continent, tout en contribuant aux actions de coopération militaire au profit notamment de plusieurs pays africains. Par ailleurs, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires de la communauté économique régionale de l’Afrique de l’Est en vue de consolider leurs capacités militaires, notamment dans le cadre de leur participation aux opérations de maintien de la paix.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense