Afin d’entretenir leur savoir-faire dans le domaine de la protection des emprises, les éléments français au Gabon (EFG) ont conduit un exercice de défense-sécurité le mercredi 14 mars 2018. Développant le thème d’une menace de groupes armés sur des emprises occidentales, l’exercice a débuté sans préavis, créant une surprise qui reflétait parfaitement les conditions d’un événement réel.
Parfaitement rompus à la mise en place d’un dispositif sécuritaire renforcé sur le camp de Gaulle et la base aérienne Guy Pidoux, les EFG, et notamment le 3e RAMa qui arme actuellement la section PROTERRE, ont immédiatement réagi à la première diffusion d’alerte en mettant en place les mesures adaptées à ce type de situation. Dans un contexte évolutif, parfaitement maîtrisé et élaboré par la cellule animation, les EFG ont progressivement renforcé leur dispositif en s’adaptant au contexte tactique, notamment en mettant sur pied la section de marche, renfort sous commandement PROTERRE armé par les diverses formations du camp.
Ce premier dispositif sécuritaire a permis à la cellule de crise de monter en puissance et d’analyser la situation tactique avec sérénité. Cet exercice a permis de valider les processus d’autoprotection des EFG en prologue du prochain exercice de crise prévu en avril 2018.
Pôle opérationnel de coopération, les EFG complètent la formation des militaires des pays partenaires de la communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC) durant leur mise en condition avant engagement dans des opérations intérieures ou extérieures. Près de 8 400 stagiaires sont répartis chaque année au sein de plus de 200 stages hautement spécialisés. Les EFG sont également un point d’appui opérationnel et logistique (Base de Soutien Interarmées de Théâtre – BSIAT) en Afrique centrale pour la conduite éventuelle d’une opération par l’armée française ou pour le transit des forces.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense