Depuis le 6 mars 2022, une délégation de 6 militaires gabonais et congolais est présente en Guyane, accompagnée par des militaires du 6e bataillon d’infanterie de marine (6e BIMa) et de la prévôté de Libreville. L’objectif est d’échanger sur la lutte contre la prédation des ressources naturelles et animales telles que l’orpaillage, la pêche, le bois, etc.
Cette visite s’inscrit dans le cadre des actions de formation réalisées par les Éléments français au Gabon (EFG) au profit de leurs partenaires d’Afrique centrale. Ces trafics représentent une menace pour l’environnement et l’économie, sont facteurs d’instabilité et, in fine, posent des questions de souveraineté nationale.
Les problématiques de prédation et de préservation de l’environnement en Guyane sont très proches de celles que connaissent les États du bassin du Congo. Les Gabonais et Congolais ont ainsi pu étudier, sur le terrain, les actions interministérielles menées par la France. Ils seront successivement reçus par le centre de coordination Harpie, le parc amazonien de Guyane, une base avancée du 3e régiment étranger d’infanterie ainsi qu’un patrouilleur de la Marine nationale. Des entretiens avec les acteurs ministériels complèteront ces présentations de moyens.
La formation à la lutte contre la prédation des ressources naturelles en Afrique centrale constitue un axe majeur du partenariat opérationnel décidé entre la France et ses partenaires, dont le Gabon et le Congo, qui ont décidé d’intensifier leurs opérations contre ces trafics.
Pôle opérationnel de coopération, les EFG proposent des formations aux armées des États d’Afrique centrale notamment durant leur préparation à l’engagement opérationnel. Plus de 10 000 stagiaires sont répartis chaque année au sein de plus de 200 stages hautement spécialisés. Les EFG sont également un point d’appui opérationnel et logistique pour l’armée française.
Sources : État-major des armées
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