La prise d’armes d’automne s’est déroulée dans la Cour d’honneur de l’Hôtel national des Invalides, jeudi 29 novembre 2012. Présidée par le Chef de l’Etat, François Hollande, la cérémonie a été suivie par une visite de l’Institution nationale des Invalides.
Malgré le froid dans la Cour d’honneur de l’Hôtel des Invalides, l’ambiance était solennelle ce matin à l’occasion de la prise d’armes d’automne présidée par François Hollande. Le président de la République était accompagné, en particulier, du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, du ministre délégué chargé des Anciens Combattants, Kader Arif, du Chef d’état-major des armées, l’amiral Edouard Guillaud, du chef d’état-major particulier du président de la République, Benoît Puga, et du gouverneur des Invalides, le général d’armée Bruno Cuche.
Cette cérémonie a lieu chaque année, à l’automne et au printemps, dans la Cour d’honneur des Invalides, à Paris. Elle est l’occasion pour le Chef de l’Etat de passer en revue les troupes et de décorer des militaires s’étant particulièrement distingués.
A l’issue de la prise d’armes, la délégation officielle a visité l’Institution nationale des Invalides (INI), qui abrite les pensionnaires des Invalides (des combattants âgés ou blessés, et des victimes de guerre), un Centre médico-chirurgical, et un Centre d’études et de recherche sur l’appareillage des handicapés.
« Un établissement où la tradition a sa place, mais aussi un établissement de grande modernité »
Les représentants de l’exécutif ont pu échanger avec le personnel, militaire et civil, de l’INI, ainsi qu’avec des patients. Le président de la République, en tant que protecteur tutélaire de cette institution séculaire, s’est dit « fier »de l’institution et de ses actions.
François Hollande a notamment noté la rencontre entre le passé, en ce lieu chargé d’histoire, et l’avenir, mis en valeur par le degré d’excellence des soins et de la recherche qui sont menés dans les différents services des Invalides.
L’INI a été fondée en 1674 par Louis XIV. Depuis plus de trois siècles, elle fait partie des symboles de l’histoire militaire française. Etablissement public à caractère administratif, celle-ci est dirigée par le médecin général inspecteur Jack Dorol.