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Les plongeurs « enquêteurs subaquatique » de la gendarmerie

Mise à jour  : 11/08/2017

La gendarmerie compte actuellement 209 plongeurs. Ils sont pour la plupart enquêteurs subaquatiques (gendarmerie départementale - CNING) mais aussi plongeurs d’intervention (GIGN). Leur formation est dense et continue. Présentation.

Les unités disposant du vecteur subaquatique en gendarmerie sont classées en plusieurs catégories :

- les unités « métropolitaines » de la gendarmerie départementale au nombre de 25 ;

- Les unités « ultramarines » de la gendarmerie départementale au nombre de 7 ;

- Le Centre national d’instruction nautique de la gendarmerie (CNING) Antibes, centre de formation à l’enquête subaquatique ;

- La cellule gendarmerie auprès de la CEPHISMER (ministère de la Défense - 1 enquêteur subaquatique) ;

- Le GIGN.

Pourquoi des enquêteurs subaquatiques ?

La gendarmerie se doit de pouvoir répondre aux sollicitations des autorités administratives, judiciaires et militaires dans le cadre de leurs missions de police judiciaire et administrative. Le domaine subaquatique ne doit donc pas échapper au spectre d’intervention.

Les gendarmes enquêteurs subaquatiques sont donc formés :

- pour répondre aux besoins des enquêtes recherche de preuves et indices sous l’eau, recherche de véhicules, de corps, d’objets cachés, etc..

- pour apporter une aide aux services de l’État (lors de catastrophes naturelles d’ampleur, de disparition de personnes, etc..) ;

- pour sécuriser des zones sensibles lors de visites de personnalités.

Le GIGN dispose quant à lui de plongeurs d’interventions, formés à la plongée à l’air au CNING. Le groupe d’intervention développe ensuite la plongée en circuit fermé pour ses missions subaquatiques offensives.

Formation initiale à l'école de Saint-Mandrier (Var)

À compter de 2015, la direction générale de la gendarmerie nationale prend la décision d'organiser la formation initiale des plongeurs devant servir en unités nautiques de la gendarmerie départementale et au GIGN à l'école de plongée de la Marine nationale de Saint-Mandrier.

Le cours « plongeur de bord » de cinq semaines est complété par une sixième semaine exclusivement réservée à des cours « métier plongeur gendarmerie ».

Deux instructeurs du CNING d’Antibes sont détachés permanents au sein de cette école. Ils sont en charge d'assurer les cours « métier gendarmerie » et l'encadrement des stagiaires.

À l’issue de ce stage les militaires se voient attribuer le diplôme d’enquêteur subaquatique gendarmerie pour les gendarmes départementaux et de plongeur d’intervention pour le GIGN.

La formation complémentaire :

- formation complémentaire des plongeurs gendarmerie – stage enquêteur subaquatique gendarmerie « module 2». Le niveau obtenu au cours de ce stage diplômant donne accès à des savoir-faire particuliers permettant aux enquêteurs d'avoir des prérogatives précises sur le terrain en opérations. La réussite au module 2 confère aux lauréats l'attribution du « diplôme d’enquêteur subaquatique ». À ce titre, le diplômé devient « chef d'équipe enquêteurs subaquatique » et il est capable d'étudier, d’organiser et de diriger une mission subaquatique jusqu'à une profondeur maximale de 35 mètres. Ce stage dure 4 semaines d'instruction au CNING à Antibes.

- formation complémentaire des plongeurs gendarmerie d’intervention du GIGN. Ce stage d’une durée de 4 semaines prépare les plongeurs d’intervention du GIGN, titulaires du premier diplôme, pour la plongée en circuit fermé qui se déroule à Saint-Mandrier à l’école de plongée de la Marine nationale.

La formation à l'expertise des plongeurs gendarmerie :

- stage du Diplôme de technicien en investigation subaquatique DTIS de la gendarmerie. La réussite au DTIS confère à ses détenteurs les prérogatives pour gérer des scènes de crimes complexes et de grande ampleur. Il leur permet également de pouvoir accéder à des responsabilités dans la formation continue et d’exercer les fonctions de conseiller technique auprès de l'officier nautique zonal. Ce stage dure 3 semaines d'instruction au CNING à Antibes et voit intervenir des acteurs extérieurs (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale - Médecins – gendarmerie maritime – gendarmerie des transports aériens).


Sources : Sirpa