Le site d’élimination de chargements d’objets identifiés anciens (SECOIA) accueillera l’installation qui détruira les munitions chimiques anciennes, conformément aux engagements pris par la France en ratifiant la convention internationale d’interdiction des armes chimiques en mars 1995.
Les munitions, issues de la Première Guerre mondiale, sont collectées et stockées par la Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC) du ministère de l’Intérieur.
L’installation réalisée effectuera la destruction des munitions et de leurs contenu toxique sans aucune intervention humaine directe, ni rejet dans l’environnement. Les déchets et effluents générés par le procédé de destruction seront traités dans le strict respect de la réglementation nationale en vigueur.
L’installation aura une capacité de destruction maximale de 42 tonnes par an (soit environ 3000 munitions). Les quantités découvertes chaque année sont comprises entre 10 et 20 tonnes.
L’exploitation de cette installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) est prévue pour une durée de 30 ans.
Le maître d’œuvre industriel retenu pour la réalisation de l’installation SECOIA est la société Airbus Defence and Space, avec pour sous-traitants majeurs les sociétés KobeSteel (Japon) pour la réalisation de l’enceinte blindée de destruction et Tredi (groupe SECHE Environnement) pour les analyses chimiques sur site et le traitement des déchets et effluents en filière adaptée.
L’exploitation de l’ICPE SECOIA sera assurée par Airbus Defence and Space.