Le 29 novembre 2018, la Direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné à Mérignac (Gironde) le premier avion Falcon 50 Ms équipé d’une trappe de largage d’équipements de sauvetage maritime. En parallèle, la DGA a notifié à Dassault Aviation la commande des chantiers d’intégration de cette trappe de largage sur les trois autres Falcon 50Ms de la flotte en service. Deux avions devraient être équipés en 2019 et le dernier en 2020.
La marine nationale dispose d’une flotte aérienne de surveillance et d’intervention maritime composée de cinq Falcon 200 Gardian basés outre-mer et de huit Falcon 50M implantés sur la base aéronautique navale de Lann-Bihoué, près de Lorient.
La flotte de Falcon 50M se répartit en quatre Falcon 50 Mi*, capables de larguer des équipements de sauvetage « chaines SAR » (Search and Rescue), marqueurs ou bouées, et quatre Falcon 50 Ms**, dépourvus jusqu’à présent de cette capacité de sauvetage en mer. Les travaux notifiés par la DGA à Dassault Aviation vont permettre d’homogénéiser cette flotte d’ici à 2020.
Grâce à leur autonomie de plus de 6 000 km et leur vitesse élevée, les Falcon 50M effectuent des missions de surveillance maritime et d’intervention dans le cadre de l’action de l’État en mer (recherche et sauvetage en mer, lutte contre les pollutions maritimes, soutien des opérations de police en mer).
*Falcon 50Mi : Falcon 50M intervention.
**Falcon 50Ms : Falcon 50M SURMAR. Il s’agit de quatre avions Falcon 50B, modifiés entre 2013 et 2016 (notamment intégration de hublots d’observation, d’un radar Ocean Master 100 et d’une optronique infrarouge) pour être affectés à la Marine dans le cadre de la rationalisation de la flotte SURMAR.