Le risque NRBC s’accroit dans les zones de conflit. C’est pourquoi la Loi de programmation militaire 2019-2025 a prévu un renouvellement des capacités NRBC des forces. Dans ce cadre, la Direction générale de l’armement (DGA) pilote le développement de moyens de protection des personnels. Parmi ceux-ci des systèmes de détection de la menace, destinés aux milieux terrestre et maritime.
La DGA a qualifié en octobre deux détecteurs de nouvelle génération :
Le radiamètre DUK DUR 470, fabriqué par Mirion sur son site de Lamanon dans les Bouches-du-Rhône, offre de hautes performances de détection. Il a vocation à équiper les différents véhicules du programme Scorpion conformément au besoin de l’Etat-major de l’armée de Terre. Une commande pour équiper les premiers véhicules du programme est en cours.
L’AP4C-P, fabriqué par la PME Proengin à Saint-Cyr-l’Ecole dans les Yvelines, est le dernier né de la famille des détecteurs chimiques AP4C (appareil portatif de contrôle de contamination). Basée sur la spectrométrie de flamme, la famille AP4C permet de détecter avec un haut niveau de sensibilité et de réactivité des agents chimiques de guerre. Elle se décline en une version portative, une version pour véhicule et désormais une version navale ou d’infrastructure AP4C-P. Succédant au détecteur ADLIF équipant les frégates FREMM, l’AP4C-P a notamment vocation à équiper le programme des frégates de défense et d’intervention.