► La ministre des Armées Florence Parly a visité le 14 octobre 2019, sur le site de Balard, le plateau commun à la Direction générale de l’armement (DGA) et à l’état-major des armées.
► À cette occasion les travaux d’architecture capacitaire relatifs au domaine de la sauvegarde maritime lui ont été présentés. À l’issue, la ministre a présidé le comité ministériel d’investissement du ministère des Armées et fixé les orientations structurantes pour ce domaine.
Le 5 juillet 2018, lors du lancement de la transformation de la DGA, Florence Parly déclarait : « Ne l’oublions pas, la vocation même de la DGA est d’être au service de nos Armées. C’est de concevoir et d’accompagner des équipements utiles et adaptés pour nos forces. Il faut donc que la DGA, l’EMA et les états-majors travaillent ensemble sur les projets d’armement. Il faut mettre les armées et les équipes de la DGA sur un même plateau ». La volonté de la ministre prend aujourd’hui corps dans ce nouvel espace collaboratif qui doit permettre aux équipes du service de préparation des systèmes futurs et d’architecture de la DGA et à celles en charge de la cohérence capacitaire au sein de l’état-major des armées de mieux travailler ensemble. Cette démarche contribue à :
Pour répondre à la numérisation généralisée des champs de bataille et la constante évolution des menaces, la conduite des programmes d’armements intègre une démarche capacitaire (cf. instruction ministérielle 1618), dite « capacitaire renforcée », à une échelle qui dépasse celle des opérations d’armements de façon unitaire.
Outil-clef de cette nouvelle méthode de travail capacitaire entre la DGA et les armées, l’agencement et l’aménagement de ce plateau a été conçu de façon à stimuler la créativité et les échanges. Il permet aux opérationnels des armées et aux ingénieurs de la DGA de travailler ensemble à la conception des systèmes de défense de demain et de mobiliser tous les partenaires en interne, avec les centres experts de la DGA ou les armées, et à l’extérieur avec l’industrie ou les organismes de recherche.
Les acteurs de la défense travaillent ainsi directement autour de scénarios, de modélisations et de simulations mobilisant l’ensemble des moyens nécessaires à la réalisation des missions opérationnelles.
À l’occasion de cette visite, les travaux menés dans le domaine de la sauvegarde maritime ont été présentés à la ministre des Armées. Les bouquets de capacités et les simulations reposant tant sur des moyens classiques (navires, avions, radars, sémaphores) que sur l’apport de nouvelles solutions (moyens satellitaires, drones à longue endurance, drones embarqués sur les patrouilleurs, ballons stratosphériques, cloud de partage de situation maritime, intelligence artificielle…) ont été illustrés au travers de films et d’outils numériques développés par le Centre d’analyse technico-opérationnel de la défense (CATOD).
Les travaux menés en groupe collaboratif de bout en bout ont permis de proposer à la ministre des Armées des orientations structurantes. Ces dernières ont été examinées en comité ministériel d’investissement sur un périmètre qui aurait auparavant nécessité de répéter au moins 4 fois les mêmes opérations, sans garantie de cohérence d’ensemble.
Ce nouvel espace de travail apporte ainsi la garantie d’une plus grande efficience et d’une cohérence entre les choix des différentes composantes contribuant au succès des missions opérationnelles.