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La DGA remet le prix science et défense 2010 et le prix de thèse

Mise à jour  : 28/06/2010

Laurent Collet-Billon, délégué général pour l'armement a remis le mardi 18 mai 2010 le prix Science et défense à Michèle Mock directrice de recherche de l'institut Pasteur et du CNRS et à Dominique Vidal, pharmacien en chef du centre de recherche du service de santé des armées (CRSSA) de Grenoble pour leurs travaux sur la maladie du charbon.

L'anthrax ou plus précisément la bactérie bacillus anthracis, est l'agent de la maladie du charbon. Cette maladie présente un intérêt particulier pour la Défense car le bacille du charbon est particulièrement résistant et peut être utilisé comme arme bactériologique. Les incidents de 2001 aux États-Unis liés à l'envoi de lettres contaminées par ce bacille en sont l'illustration. Les travaux des deux lauréats ont permis de développer de nouvelles contre-mesures médicales contre cette menace et visent aussi à améliorer le vaccin humain contre cette maladie.

Lors de la journée scientifique qui a rassemblé quelque 500 personnes à la cité des sciences le 18 mai 2010, le prix de thèse DGA, co-décerné par le ministre de la Défense et la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a été remis à trois docteurs soutenus par la direction générale de l'armement (DGA) :

  • Sophie Duraffour pour ses travaux de thèse menés sur la variole au laboratoire de Virologie du CRSSA de Grenoble en collaboration avec le Rega Institute for Medical Research de Leuven (Belgique). La menace de réémergence de la variole a mené à l'intensification des recherches dans le domaine des poxvirus. Les travaux réalisés au cours de cette thèse s'inscrivent dans la recherche de nouveaux traitements antiviraux. Le virus de la variole constitue le principal agent de la menace biologique et l'approche antivirale correspond à la stratégie thérapeutique privilégiée par la Défense.

  • Nadia Fawaz pour ses travaux conduits au sein du centre de recherche d'EURECOM à Sophia-Antipolis dans le domaine des communications pour les réseaux sans fil dits « ad hoc ». Les réseaux « ad hoc » sont des réseaux de télécommunications sans fil capables de s'organiser sans infrastructure définie préalablement qui présente un fort intérêt pour la Défense.

  • Maxime Bernier pour ces travaux menés à l'institut de microélectronique, électromagnétisme et photonique (IMEP) de Grenoble sur la mesure de champs électromagnétiques par capteur optique ultra compact de quelques mm3. La levée de verrous technologiques majeurs a conduit au dépôt de 2 brevets au niveau international en 2008 et à la création d'une entreprise fin 2009 sur le site de Savoie Technolac près de Chambéry. Ce domaine intéresse aussi bien le monde civil (mesure d'impact sur la santé des téléphones portables, surveillance de réseaux très haute tension d'EDF) que la Défense pour ses études de vulnérabilité des systèmes d'arme face aux agressions électromagnétiques ou des applications à la guerre électronique offensive.

Créé en 2002, ce prix de thèse de 5 000 € récompense tous les ans un ou plusieurs jeunes docteurs ayant bénéficié d'une allocation de thèse financée par la DGA. Acteur majeur de la recherche de défense, la DGA consacre environ 700 millions d'euros par an à des études amont et soutient 450 thèses.

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