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70e anniversaire de la libération de la France et de la victoire sur le nazisme

Mise à jour  : 06/09/2015 - Direction : DICOD

Initié le 4 octobre 2013, lors du déplacement du chef de l’État en Corse, premier département français libéré, ce cycle commémoratif est marqué par de nombreuses manifestations et cérémonies.

Le 70e anniversaire des libérations du territoire et de la victoire sur le nazisme constitue un grand moment de mémoire partagée qui réunit tous les territoires de France et les nations qui ont envoyé sur notre sol en 1944 leurs soldats, nos libérateurs. La Normandie a accueilli, 70 ans après le débarquement du 6 juin 1944, les représentants des pays venus libérer la France et porter un message d’espoir à toute l’Europe. En Provence, les chefs d’États africains sont venus, le 15 août, rendre hommage à tous les combattants des anciennes colonies venus contribuer au réveil de la fierté et de l’honneur de la France. La libération de notre pays, c’est aussi celle de ses villes.

Chaque commune de France doit pouvoir commémorer les actes héroïques qui ont permis de renouer, après des années sombres, avec la grandeur de la France. Chaque territoire se doit de célébrer ses résistants, maquisards et soldats de l’Armée française libre. cet hommage s’étend bien évidemment aussi à toutes les victimes de la barbarie nazie. L’année 2015 sera l’occasion de réunir tous les Français et tous les Européens autour du souvenir de la lutte contre le nazisme, du retour à la paix et de la naissance d’un idéal européen. Le site du 70e anniversaire, élaboré avec l'aide du comité scientifique présidé par Jean-Pierre Azéma, porte une double ambition : comprendre cette histoire qui a bouleversé notre vision du monde et découvrir les événements nationaux ou locaux consacrés à ces deux années charnière que sont 1944 et 1945. Les services du ministère de la Défense, les collectivités territoriales, les opérateurs de la culture et de la mémoire, nos partenaires étrangers et tous les Français sont mobilisés pour construire un 70e anniversaire exceptionnel.

Site Internet "Le70e.fr" :

 Les commémorations liées à ce 70e anniversaire constituent de grands moments de mémoire partagée qui réuniront les Français de tous les territoires, ainsi que des ressortissants des États qui ont envoyé leurs soldats, sur notre sol, en 1944. Ce site offre aux internautes la possibilité de trouver toutes les informations disponibles sur les événements organisés dans le cadre de ces commémorations. Il propose également d'importantes ressources documentaires (archives, vidéos, images, articles scientifiques, …) qui apportent un éclairage précieux sur cette période de notre histoire. Un calendrier ainsi qu’une carte interactive permettant de situer les manifestations programmées, complètent ce site. www.le70e.fr (site fermé)

Homologation de projets :

Appel à projets dans le cadre du 70e anniversaire de la Résistance, des Débarquements, de la libération de la France et de la victoire sur le nazisme. Cette homologation a été créée afin d’accompagner les projets développés dans le cadre de la préparation de cet anniversaire qui donnera lieu à de nombreuses actions mémorielles. En effet, ces commémorations susciteront de multiples actions mémorielles à l'initiative d'organismes institutionnels, de collectivités territoriales, d'associations, d'entreprises privées et de particuliers, qui solliciteront un soutien de leurs projets auprès d'institutions publiques et privées, et particulièrement auprès de l’État. www.defense.gouv.fr

Cérémonies commémoratives :

Entrée au Panthéon de quatre résistants : le 27 mai 2015, un hommage solennel de la Nation a été rendu au Panthéon, à quatre grandes figures qui évoquent l’esprit de résistance : Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion et Jean Zay. Cette cérémonie était présidée par le chef de l’État, François Hollande, en présence de membres du gouvernement ainsi que d'autorités civiles et militaires. Extrait du discours du Président de la république : "Aujourd’hui, la France a rendez-vous avec le meilleur d’elle-même. Ils étaient quatre : deux femmes, deux hommes. Ils sont quatre à entrer aujourd’hui dans le monument de notre mémoire nationale. Ils sont quatre inséparablement liés dans cette célébration qui veut que des personnalités remarquables soient données en exemple à la France tout entière pour inspirer les générations nouvelles. Ils sont quatre. Admirables sans avoir voulu être admirés, reconnus sans avoir cherché à être connus, célébrés sans avoir imaginé être célèbres". www.elysee.fr et http://pantheon2015.culturecommunication.gouv.fr 

70e anniversaire de la libération des poches de Lorient et de Saint-Nazaire : le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a présidé le dimanche 10 mai 2015 à Lorient (Morbihan), la cérémonie du 70e anniversaire de la Libération de la poche de Lorient ainsi que les commémorations de la bataille de l’Atlantique, avec la participation de quatre de ses homologues européens ministres de la Défense (Mme von der Leyen pour l’Allemagne, Mme Pinotti pour l’Italie, M. Morenes pour l’Espagne, M. Siemoniak pour la Pologne). Cette cérémonie s'est déroulée à la base des sous-marins de Lorient. Vidéo : "Libération de Lorient : geste mémoriel des ministres de la Défense" Vidéo : "Il y a 70 ans : la libération de Lorient" . Le lundi 11 mai 2015, à Bouvron puis à Saint-Nazaire, le ministre de la défense a présidé les cérémonies du 70e anniversaire de la libération de la poche de Saint-Nazaire et d'hommage aux morts laissés par cette guerre. 

Commémoration du 70e anniversaire de la victoire du 8 mai 1945 : le Président de la République, François Hollande, a présidé la cérémonie organisée à Paris, le 8 mai 2015. Le 7 mai 1945, à 2h41, un premier acte de capitulation allemande est signé à Reims. Les combats doivent cesser à 23h01, le 8 mai, heure française. La nouvelle n'est communiquée officiellement en France que le lendemain. Le 8 mai, à 15h00, les cloches de toutes les églises françaises sonnent donc officiellement la fin de la guerre tandis que le général de Gaulle en fait l'annonce radiophonique. Le 8 mai, la capitulation générale allemande est signée à Berlin par le maréchal Wilhelm Keitel. Les Soviétiques, maîtres de la ville depuis le 2 mai, estiment en effet que la capitulation de Reims n'est qu'un acte préliminaire. La France, signataire aux côtés des Alliés de ces deux actes, est représentée à Reims par le général Sevez, à Berlin par le général de Lattre de Tassigny. La reddition sans conditions de l'Allemagne nazie met fin en Europe à un conflit de six ans qui a fait plusieurs dizaines de millions de morts. www.elysee.fr

Commémoration de la libération de Strasbourg, le 23 novembre 2014 : le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a présidé la cérémonie du 70e anniversaire de la Libération de Strasbourg (Bas-Rhin). Après Paris, la libération de Strasbourg, capitale de l'Alsace annexée au Reich, permet à Leclerc d’atteindre l'objectif politique que lui a assigné le général de Gaulle. Toutefois, de Lattre n'a pas réussi à prendre Colmar. L'Alsace n’est donc pas encore totalement libérée. Il faudra d’âpres combats et de lourdes pertes, tout au long des mois de décembre 1944 à février 1945, pour y parvenir (source : le70e.fr).

Commémoration de la libération de la Paris, le 25 août 1944 : le ministre de la défense et le secrétaire d’État chargé des anciens combattants et de la mémoire ont pris part au 70e anniversaire de la Libération de Paris, le 25 août 2014, aux côtés du Président de la République, François Hollande. La veille, le secrétaire d’État avait participé à la cérémonie d'hommage à la "Nueve" sur l'Esplanade des Villes-Compagnons-de-la-Libération dans le 4e arrondissement de Paris. Discours officiels sur : www.paris.fr  - Contenus pédagogiques : www.liberationparis70.paris.fr et http://education.francetv.fr

Cérémonies du 15 août dans le cadre du 70e anniversaire du Débarquement de Provence : cérémonie au Mont-Faron et cérémonie internationale à bord du porte-avions Charles de Gaulle, en présence des Chefs d’États africains et de vétérans du débarquement de Provence. Destinée à fixer les troupes ennemies et à permettre l'accès aux ports en eaux profondes, l'opération Anvil Dragoon correspond au deuxième débarquement allié en France ; elle est lancée le 15 août 1944. Composée du 6e corps d'armée et d'une division aéroportée, la 7e armée est commandée par le général Patch ; elle comprend également l'armée B placée sous les ordres du général de Lattre de Tassigny. Réunie au large de la Corse, la flotte alliée met le cap sur la côte provençale le 14 au soir. Le jour "J", près de 100 000 soldats, dont 10 000 parachutistes prennent pied sur les côtes varoises sur une portion de littoral qui s'étend de Toulon à Cannes. On dénombra un millier de morts ou disparus parmi les Alliés, au premier jour du débarquement. www.elysee.fr

Cérémonie du 21 juillet à Vassieux-en-Vercors (Drôme), présidée par le Premier ministre, en présence du secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la mémoire : après l'annonce du Débarquement en Normandie, le Vercors se mobilise le 9 juin 1944. Ce massif en armes est un défi à l'ennemi. Les Allemands lancent une première série d’attaques les13 et 15 juin, contre le village de Saint-Nizier-du-Moucherotte qui est brûlé, et encerclent le Vercors. Persuadés de l’imminence d’un débarquement en Provence et de l’appui des Alliés (plan Montagnards), les maquisards proclament la "République du Vercors" le 3 juillet. Après des bombardements  systématiques, les Allemands déclenchent l’offensive le 21 juillet, utilisant de gros moyens en hommes et en matériel. Vassieux-en-Vercors est ainsi prise à la suite d’une opération aéroportée. Des villages brûlent, les exécutions se multiplient, les combats s’intensifient, l’ennemi progresse et les Résistants doivent se disperser dans les forêts. Après une semaine d’un combat acharné mais inégal, le Vercors est dévasté. Près de 500 résistants et 200 civils sont morts, souvent dans des conditions atroces. Près de 600 bâtiments sont détruits. La ville de Vassieux-en-Vercors a été faite Compagnon de la Libération le 8 août 1945. Source : le70e.fr -  http://memorial-vercors.fr et  www.resistance-en-isere.fr

Cérémonie du 6 juillet au Mont-Mouchet (Haute-Loire), présidée par le chef de l'Etat. Cette commémoration s'est déroulée devant le monument national au Maquis de France. Le Mont-Mouchet constitua l'un des cinq grands Maquis de France. Dès le 2 juin 1944, celui-ci subissait un premier assaut d'un bataillon allemand. Puis les 10 et 11 juin, 2 200 soldats de la Wehrmacht livraient, en ces lieux, contre les maquisards, des combats acharnés. Repliés sur le "Réduit de la Truyère", ces maquisards subissaient le 20 juin un assaut plus important encore qui les obligeait à rompre le contact.  Après les combats du Mont-Mouchet, les compagnies F.F.I. reconstituées, réparties en 20 zones de guérilla, harcelèrent les troupes nazies un peu partout dans les quatre départements d'Auvergne, jusqu'à la Libération de la France.  Dans tout ce secteur les pertes furent sévères tant chez les F.F.I que du côté allemand. Plusieurs villages furent détruits (source : Chemins de mémoire). www.elysee.fr

Cérémonies du 9 juin à Tulle et du 10 juin à Oradour-sur-Glane - le Président de la République s'est rendu à Tulle, en Corrèze, le lundi 9 juin 2014, pour les cérémonies commémoratives des journées de juin 1944 et du 70e anniversaire du massacre de Tulle. www.elysee.fr - le Premier ministre a commémoré mardi 10 juin 2014, le 70e anniversaire du massacre d'Oradour-sur-Glane en Haute-Vienne, en présence de Kader Arif, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la mémoire. www.gouvernement.f

6 juin 2014 : commémoration du Débarquement du 6 juin 1944, en Normandie -  cette journée commémorative, rendez-vous international, a rassemblé dix-neuf chefs d’État et de gouvernement et près de 1 000 vétérans dont 150 français. Elle était articulée autour de 4 temps forts présidentiels, 8 cérémonies binationales et 16 cérémonies nationales. le Président de la République a pris part à plusieurs cérémonies, dont la cérémonie internationale qui s'est déroule à Ouistreham, plage du débarquement des 28 845 soldats britanniques et des 177 français du commando Kieffer. Plus de 7 000 invités ont assisté à une scénographie retraçant quatre grands événements historiques associés au débarquement. www.elysee.fr et www.le70e-normandie 

A la découverte des sites emblématiques du Débarquement de Normandie : www.defense.gouv.fr

21 février : cérémonie d'hommage à la Résistance présidée par le chef de l’État, au Mont-Valérien, où les membres du réseau Manouchian furent exécutés en 1944. Arrêtés à la fin de l’année 1943 par les policiers français de la brigade spéciale antiterroriste (BS2) de la préfecture de police de Paris, les 22 hommes et la femme du groupe de francs-tireurs et partisans Main d’œuvre immigrée (FTP-MOI), commandé par Missak Manouchian, sont jugés le samedi 19 février 1944 et condamnés à mort le jour même. Le matin ou la veille, alignés dans la cour de la prison de Fresnes, ils ont été filmés à des fins de propagande : leurs photos seront utilisées pour un film de propagande et une campagne contre "l’armée du crime" avec "l’affiche rouge". Les 22 hommes sont fusillés au Mont-Valérien le 21 février 1944. www.elysee.fr

Expositions :

"Dans l'honneur et par la victoire" dans la cour d'honneur des Invalides, du 27 juillet au 4 octobre 2015 - L'appel du 18 juin 1940 lancé par le général de Gaulle depuis Londres sur les ondes de la BBC, donne naissance à la France libre. Cette organisation militaire et politique a pour but de continuer la guerre auprès des Alliés. Rapidement, le chef des Français libres estime indispensable de distinguer les plus méritants de ceux qui l'ont rejoint pour poursuivre la lutte. Ne pouvant attribuer les hautes décorations françaises, il décide de créer un "insigne nouveau" et institue l'ordre de la Libération, le 16 novembre 1940, à Brazzaville (Congo), ordre dont il sera l'unique grand-maître. Les membres de l'ordre reçoivent la croix de la Libération et portent le titre de compagnon de la Libération. Cette décoration prestigieuse, attribuée uniquement entre janvier 1941 et janvier 1946, distingue les hommes et les femmes, mais aussi les collectivités civiles ou militaires qui se sont "signalés de manière exceptionnelle dans l'œuvre de la libération de la France et de son Empire". Décernée à 1038 personnes, 5 communes : Nantes, Grenoble, Paris, Vassieux-en-Vercors, Île de Sein, et 18 unités combattantes. Il n’est rouvert par le général de Gaulle qu’en deux occasions exceptionnelles, en 1958 pour Winston Churchill et en 1960 pour le Roi Georges VI, à titre posthume. www.musee-armee.fr

"Femmes et Résistance" sur les grilles de l'Hôtel de ville de Paris, du 29 avril au 2 juin 2015, puis sur les grilles du Panthéon, du 6 juin, au 6 juillet 2015 - Agents de liaison, cantinières, infirmières, secrétaires, standardistes ou combattantes…. Les Françaises ont largement participé à la Résistance. Une fois l’armée française défaite et l’Armistice signé, alors que la France de Vichy entre en collaboration avec l’Allemagne, des voix s’élèvent pour dire non et résister dès l’été 1940. Certaines s’engagent dans les Forces françaises libres (1 800 femmes) tant et si bien que, le 7 novembre 1940, le général de Gaulle institue le corps des volontaires françaises, la première unité féminine de l’armée française. C’est une révolution car ces femmes qui signent un engagement militaire n’ont pas encore le droit de vote. Pourtant, à la Libération, cet engagement n’est pas valorisé. Les chiffres en témoignent, elles sont les grandes oubliées du conflit : elles auraient représenté 15 à 20 % des membres de la Résistance, mais on compte seulement six femmes parmi les 1 038 Compagnons de la Libération et elles représentent à peine 10 % des médaillés de la Résistance. Cependant, depuis une trentaine d’années, ces combattantes et résistantes sortent de l’ombre. À travers les portraits de quarante-six héroïnes, cette exposition est l’occasion de rendre hommage à l’ensemble de ces femmes. http://femmes.gouv.fr

"Churchill de Gaulle" au musée de l'Armée, du 20 avril au 26 juillet 2015 - Cette exposition permet à la fois de rendre hommage à deux figures majeures de la Deuxième Guerre mondiale, mais aussi de découvrir les facettes publiques et privées les moins connues du grand public de ces personnages hors normes. Militaires et hommes politiques, ils furent en effet aussi écrivains, orateurs et même, dans le cas de Churchill, journaliste et peintre. Les itinéraires croisés de ces deux grandes figures - à la fois alliés et frères ennemis - sont abordés par des objets, des peintures, des uniformes et des documents d’archives, dont certains inédits, réunis et présentés pour la première fois. Un ensemble de dispositifs multimédias conçu pour l’exposition en restitue le contexte militaire et historique. Pour réaliser cette manifestation, le musée de l’Armée et la Fondation Charles de Gaulle ont bénéficié du soutien de nombreux partenaires, dont le Churchill Archives Centre de Cambridge et le musée de l’ordre de la Libération. Sept ans après l’inauguration de l’Historial Charles de Gaulle, qui a depuis accueilli près de 900 000 visiteurs, l’exposition Churchill de Gaulle propose un itinéraire original, étroitement lié aux différents espaces du musée de l’Armée. www.churchill-degaulle.com

"Le retour des absents" au port de Solférino 75007 Paris, du 9 au 26 avril 2015 - Il y a 70 ans, on fêtait le "retour des absents" : revenaient chez eux 937 000 prisonniers de guerre, 650 000 travailleurs requis, souvent au titre du STO, mais désignés officiellement ensemble comme "les victimes des camps nazis du travail forcé", 40 000 déportés, victimes de la répression, notamment résistants, et seulement 2500 déportés juifs. Ce retour avait été préparé dès 1943 à Alger, par un Commissariat aux prisonniers, déportés et réfugiés, devenu ministère en juin 1944, confié jusqu’en novembre 1945 à Henri Frenay, fondateur du Mouvement de résistance Combat. Frenay envisageait des retours successifs. Mais avec l’ouverture en Allemagne des camps de concentration, à partir du 5 avril 1944, alors que le désordre généralisé gagnait le Reich aux abois, Eisenhower dut modifier ses propres plans, renforcer les cordons sanitaires pour éviter les épidémies, en particulier de typhus, tout en accélérant regroupements et rapatriements vers la France : 72 % de ceux-ci se firent en avril-mai, dont 25 000 en une seule journée fin mai. Le 1er juin fut fêté le millionième retour. Ces hommes et quelques femmes bien moins nombreuses (en particulier celles du camp de Ravensbrück que de Gaulle vint saluer en gare de l’Est le 14 avril) revenaient en avion, train, camion et même en bateau pour les "absents" provenant de la zone libérée par l’Armée rouge qui rejoignirent le plus souvent Marseille via Odessa. Les avions américains ramenèrent les personnalités politiques otages des nazis (Blum, Jouhaux, Daladier, Weygand, …) mais aussi les malades transportables et quelques prioritaires. Les autres devaient gagner des points de rassemblement, puis en camion, via la Belgique et les Pays-Bas, prendre des trains qui les menaient à Paris, à la gare de l’Est ou à la gare d’Orsay. www.defense.gouv.fr

"La Collaboration (1940-1945)" aux Archives nationales, à Paris, du 26 novembre 2014 au 2 mars 2015 (prolongation jusqu'au 5 avril 2015) - cette exposition propose une relecture de ce complexe héritage à travers de nombreux documents, pour la plupart inédits, provenant d’institutions patrimoniales françaises et étrangères prestigieuses ainsi que de collections privées. Prenant en compte le poids de l’Occupation allemande dans une France défaite militairement, elle cherche ainsi à mieux faire comprendre, au rythme de ces quatre "années noires" et de l’influence du cours de la guerre, toutes les évolutions dans le temps des choix politiques des trois acteurs en présence : les autorités allemandes, dans toute leur pluralité, dont le joug systématique et prégnant ne cessera de peser sur la vie des Français et de déterminer les adhésions et les renoncements des collaborateurs ; le Gouvernement de Vichy qui fait le choix d’entrer à l’automne 1940 dans la voie de la collaboration et de mettre en œuvre la Révolution nationale ; les partis collaborationnistes enfin, dont l’engagement idéologique aux côtés de l’occupant, dans une vision assumée de la France et de l’Europe, constituera pour le régime de Vichy, parfois un appui, plus souvent un aiguillon pressant et contraignant. www.archives-nationales.culture.gouv.fr

Journée d'étude en lien avec l'exposition "La Collaboration", le 13 décembre 2014 : www.defense.gouv.fr

Programme de la journée d'étude du 13 décembre 2014 (format pdf, 939.3 KB).

"Les forces de la liberté. Le débarquement de Provence et la libération de la France" au Mont Faron, du 15 août au 21 septembre 2014 - cette exposition revient sur le déroulement de cette opération militaire décisive, réunissant, le 15 août 1944, treize nations autour d’un seul et même objectif : libérer la France du joug nazi. Retraçant les différentes étapes qui ont conduit ces forces combattantes venues par delà la méditerranée, elle met en lumière le parcours de ces hommes et de ces femmes unis sous une même bannière. Partis d’Algérie, d’Italie, de Corse, issus de l’Armée d’Afrique ou de l’Armée coloniale, engagés volontaires ou mobilisés, Forces Françaises Libres et "indigènes" rejoints par les Forces Françaises de l’Intérieur, tous sont animés par le désir de vaincre l’oppresseur. Chemins de mémoire : www.cheminsdememoire.gouv.fr

"La libération du Sénat, 25 août 1944" au Jardin du Luxembourg (préau Saint-Michel), du 1er août au 26 septembre 2014 - l'exposition présente l’histoire des combats pour la libération du palais du Luxembourg. Depuis l’été 1940, les Allemands ont réquisitionné le palais pour en faire le siège de l’état-major général de l’armée de l’air (Luftwaffe) pour tout le front de l’Ouest. L’organisation interne du palais et des jardins du Luxembourg sont largement modifiées, pour faire du Palais une véritable forteresse. A la veille de l’insurrection parisienne, le Luxembourg est défendu par une garnison d'environ 700 hommes renforcée par des SS et une compagnie de Schutzpolizei. Le 19 août 1944, signe de leur fébrilité, les Allemands fusillent trois gardiens de la Paix et quatre FFI dans les jardins du Luxembourg. Aux premières heures du 25 août, les escarmouches se multiplient aux alentours du Palais. Le colonel Fabien, à la tête d’un groupe de FFI, élabore le plan d’attaque. Devant la résistance allemande, le recours aux blindés de la 2e DB s’impose (source : www.le70e.fr). Informations pratiques :  www.senat.fr - Pour consulter l'exposition en ligne : www.calameo.com

"Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé" au musée Carnavalet, du 11 juin 2014 au 8 février 2015 - le 25 août 1944, Paris est libéré par la 2e Division blindée du général Leclerc et les Alliés. Deux mois et demi après, alors que la France et les Alliés se battent encore contre les nazis, le musée Carnavalet écrit déjà l’histoire en ouvrant le 11 novembre 1944 une exposition sur la Libération. En effet, dès septembre, François Boucher, conservateur du musée Carnavalet et résistant, souhaite "réunir les documents indispensables à l’historien de l’avenir". Il lance alors un appel dans la presse afin de "constituer une documentation très complète sur les journées de la libération de Paris" et sollicite de nombreuses institutions. Cette exposition, réalisée sur le vif et portée davantage sur l’émotion que sur la véracité historique, rencontre alors un véritable succès populaire. "Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé" revient sur l’exposition de 1944 en reprenant des photographies de Robert Doisneau, René Zuber, Jean Séeberger… que viennent enrichir et contextualiser des tirages, des films d’époque, des entretiens vidéos avec des témoins de la Libération, des livres publiés à chaud ou encore divers objets attestant de l’engagement des résistants parisiens pour leur cause… Cet ensemble inédit de témoignages variés permet de comprendre la fabrique de l’image en temps de guerre. Dans un face à face où photographies et films se répondent, le parcours montre que les mémoires individuelles et collectives se sont construites grâce aux images qui, avec le temps, font l’objet d’interprétations variées. www.carnavalet.paris.fr

"Le combat pour la liberté" à l'Hôtel de Ville de Paris, du 20 juin au 27 septembre 2014 - occupée depuis quatre ans, Paris vit dans l’espoir de sa libération depuis le débarquement allié du 6 juin en Normandie. A l'occasion du soixante-dixième anniversaire de la Libération, la Mairie de Paris fait revivre acteurs et moments clés de cette semaine décisive de l’Histoire de la Capitale. http://quefaire.paris.fr et https://fr-fr.facebook.com

Coéditions, projections et productions audiovisuelles :

Documentaire  - "Les hommes de la victoire" de Philippe Tourancheau. Ce film raconte l'épopée de la 2ème Division Blindée, commandée par le Général Leclerc et de la 1ère Armée, commandée par le Général de Lattre de Tassigny, nous faisant revivre l'avancée de ces armées, du débarquement des troupes françaises sur les côtes de la Manche et de la Méditerranée, jusqu'à la prise du Nid d'Aigle d'Hitler, et à la capitulation allemande. Août 1944, le Général Leclerc à la tête de la 2ème Division Blindée, débarque sur la plage d'Utah Beach, à Saint-Martin-de-Varreville. Le débarquement dure quatre jours. Alors que cette division ne comptait que 300 hommes en 1941, ce sont 15 000 hommes et 4 000 véhicules blindés qui débarquent en Normandie. De son côté, le Général de Lattre de Tassigny et son armée débarquent à Marseille les 26 et 27 août 1944. Il ne faudra que treize jours à la 1ère Armée pour libérer simultanément les villes de Marseille et Toulon, sur un front de quatre-vingt-dix kilomètres. Documentaire diffusé le 9 juin 2015 sur RMC Découverte. http://rmcdecouverte.bfmtv.com

Documentaire - "Délivrance" de Jean-François Delassus. Décembre 1944, Hitler ordonne une grande offensive dans les Ardennes, les pertes sont importantes pour les Anglais et les Américains. Le film s'ouvre sur cette période où la Libération paraît encore si loin. Durant 90 minutes, il retrace ces derniers mois où tout a basculé pour aboutir à la capitulation de l'Allemagne nazie le 8 mai 1945, la délivrance. Mais Délivrance n'est pas simplement un film de guerre. Il s'agit avant tout d'un film sur l'humain. En effet, s'il est impossible d'éviter les grandes dates et les mouvements militaires, le réalisateur Jean-François Delassus a d'abord voulu raconter le quotidien des civils, "essayer de traduire leur souffrance". (source : TF1) - Documentaire diffusé sur TF1 le 7 mai 2015.  http://lci.tf1.fr

Projection en avant-première : "La chute du Reich", le 6 mai, à Paris (diffusion sur France 2, le 8 mai 2015) - En juin 1944, l’optimisme règne dans le camp allié. À l’Ouest, le débarquement en Normandie est un succès. Dans leur avancée, les troupes menacent bientôt la frontière allemande. À l’Est, l’Armée rouge passe à l’attaque. Avec l’opération Bagration, elle déferle en Biélorussie et contraint la Wehrmacht à une terrible retraite. L’heure est à la confiance. Aucun doute n’est permis : "la guerre sera terminée avant Noël". Et pourtant… La guerre s’éternise encore près d’une année. Onze longs mois de combats, ponctués de terribles batailles et d’atroces crimes de guerre. Onze mois de peur et d’espérance, qui ont bousculé les certitudes des chefs et le quotidien des hommes. Onze mois meurtriers, qui ont laissé une cicatrice éternelle dans les cœurs et dans l’histoire. (Source : France Télévisions)

Invitation à l'avant-première du 6 mai 2015 (format pdf, 1.45 MB).

Cycle de projections "Été 1944 : images et imaginaires de la Libération" : ces documents ont été réalisés à partir d’images tournées lors des événements de l’été 1944 et des récits qui en furent construits par les actualités et le cinéma. Les plans tournés pendant les semaines de la Libération par les opérateurs des pays belligérants montrent les événements sous un jour nouveau. A travers une sélection de plans alternant images célèbres et images oubliées, parfois récemment exhumées comme celles du Vercors, des historiens, cinéastes, archivistes expliquent comment elles ont été enregistrées, à quelles contraintes techniques furent soumis les cameramen, et quelles instructions leur furent données - Samedi 4 octobre 2014 : "Images des maquis" - Jeudi 27 novembre 2014 : "La libération de Paris en images" - Jeudi 11 décembre 2014 : "Filmer le Débarquement de Normandie" - Ecole militaire (amphithéâtre Foch) - 1 place Joffre 75007 Paris (Réservation impérative : dmpa-projection.histoire@defense.gouv.fr). 
 

Programme du cycle de projections : "Été 44 : images et imaginaires de la Libération" (format pdf, 1.12 MB).

Cycle cinéma sur le thème de la Libération : plusieurs projections sont programmées à Paris, sous le haut-patronage du secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire. Le 23 septembre 2014, à 20h : "Les honneurs de la guerre" de Jean Dewever - le 27 septembre 2014, à 11h : "Païsa" de Roberto Rossellini - le 4 octobre, à 11h : "Kanał" (Ils aimaient la vie) d’Andrezj Wajda - le 18 octobre à 11h : "Libération, 3ème partie : L’axe du coup principal", de Youri Ozerov  - le 8 novembre, à 11h : "La vie de château", de Jean-Paul Rappeneau. Cinéma des cinéastes - 7 avenue de Clichy 75017 Paris (accès uniquement sur réservation et dans la limite des places disponibles : 1944@larp.fr). www.defense.gouv.fr 

Documentaire - "Ils ont libéré Paris" de Serge de Sampigny : ce film revient sur les quinze jours qui ont permis aux Français de renouer avec leur histoire, après quatre ans de résignation. Moments de combats, de rassemblements et de liesse, la libération de Paris incarne un événement symbole des valeurs de liberté. Elle a marqué à jamais notre histoire. Unité de lieu, unité de temps, films privés inédits, ce documentaire est l’une des dernières occasions de recueillir et de mettre en valeur le témoignage des acteurs de la libération de Paris. Présenté en avant-première à Paris, le 14 juin, ce documentaire est diffusé sur France 3 le 25 août 2014. www.defense.gouv.fr et www.france3.fr

Documentaire - "6 juin 1944, la lumière de l'aube" de Jean-Christophe Rosé : le 15 janvier 1944, le général Eisenhower arrive à Londres pour superviser les préparatifs de l'opération Overlord, en français "Suzerain", la reine des batailles. Depuis l'entrée en guerre des États-Unis en 1941, Hitler redoutait une invasion sur les côtes ouest de l'Europe. Dès 1942, il ordonne la construction d'un mur le long de l'Atlantique, de la Norvège à la frontière espagnole. Chez les Alliés commence une préparation titanesque en moyens humains et matériels. Durant tout l'hiver, les "boys" arrivent par dizaines de milliers en Grande-Bretagne, où ils sont soumis avec leurs camarades britanniques à des entraînements spécifiques en vue du jour J. Début juin, tout est en place pour l'assaut amphibie le plus important de l'Histoire. Diffusion sur France 2 le 6 et le 12 juin. www.dailymotion.com

Série télé - "100 jours en été, la bataille de Normandie" de Guillaume Mazeline : l’histoire de la bataille de Normandie est riche en histoires. Ni fiction, ni documentaire, la série 100 jours en été reconstitue la bataille de Normandie au quotidien et à hauteur des hommes et des femmes pris dans le grand mouvement de l’Histoire en train de s’écrire. Chaque jour, entre le 2 juin et le 30 août, chaque soir à 19h25, sur les antennes Nord-Ouest de France 3, cette série reconstitue des faits réels. Une caméra "subjective" offre le point de vue d’un soldat en action et nous fait partager les conditions du combat. http://basse-normandie.france3.fr - Épisodes en ligne sur le site du Mémorial de Caen : http://memorial.centjours.fr/

 Pour le 70e anniversaire, France TV éducation propose un nouveau site, agrémenté de jeux et de quiz, destiné aux écoliers et collégiens afin qu'il gardent en mémoire les principales phases de cette journée, ses tenants et aboutissants. http://education.francetv.fr

Série télé - "Ils se sont battus pour la France depuis plus d'un siècle - frères d'armes" de Rachid Bouchareb : cette série de 50 portraits, de deux minutes chacun, diffusée depuis le 30 mai, tous les vendredis soirs, à 22h40 sur France 3 et à 20h40 sur France O. La fin de la diffusion est programmée pour avril 2015. Elle raconte l'histoire de combattants exceptionnels (Valentin Lindor, Addi Bâ, Romain Gary...) venus des quatre coins du monde pour se battre aux côtés de l'armée française. Si certains sont connus du grand public, comme Joséphine Baker et Roland Garros, la plupart sont inconnus. Tous ont comme point commun d'avoir été des acteurs de la Grande Guerre ou d'un autre conflit majeur. A l'aide d'archives inédites et contextuelles, ces portraits rendent hommage à ces combattants. www.defense.gouv.fr

Documentaire  - "D-Day, ils ont inventé le Débarquement" de Marc Jampolsky : projeté en avant-première à Paris, le 22 mai 2014, ce documentaire a été diffusé sur France 3, le 30 mai 2014, dans l'émission Thalassa (www.france3.fr). "[...] On se souvient du 6 juin 1944 comme le D-Day, le jour le plus long. Mais avant de poser le pied sur les plages normandes, tous ont travaillé jour et nuit pendant des mois. Un peu plus d’un an pour penser, organiser, mettre en musique ce gigantesque rendez-vous avec l’histoire. Il a fallu aux ingénieurs tout inventer, ou presque : les bateaux, les pontons, les ports flottants. Et, au-delà du 6 juin 1944, les opérations ont continué jusqu’à la fin décembre. Au total, ce sont 3 millions de soldats qui ont transité par la Normandie. Nombre d’entre eux sont morts.  Pour leur rendre hommage, Thalassa et la société de production MC4 avec la collaboration de Dassault Systèmes, ont fédéré ce que l’on fait de mieux en matière de techniques de l’image et de recherches sous-marines. Ce sera une évocation exceptionnelle du D-Day. Grâce à la cartographie de la baie de Seine qui regorge d’épaves, fidèles témoignages engloutis du génie de l’homme. Grâce à la reconstitution en 3D des engins qui ont permis de s’adapter à la terre normande et à ses falaises hostiles [...]". Georges Pernoud www.france3-thalassadday.com

Documentaire - "Les Français du jour J" de Cédric Condom : longtemps, on a ignoré la présence de soldats français aux côtés des Alliés lors du débarquement du 6 juin 1944. Pourtant, ils furent près de deux cents qui, entraînés par les Anglais, participèrent au Jour J au sein du commando Kieffer sous le feu nourri des balles allemandes. Ce documentaire-événement retrace l’itinéraire des derniers survivants, mais aussi de ceux qui sont aujourd’hui disparus, à l’aide d’archives inédites retrouvées en Angleterre, de séquences de reconstitution et d’entretiens avec les derniers témoins. (source : France 3). Projection en avant-première, à Paris, le 13 mai 2014 et diffusion sur France 3 le 26 mai. Ce film a reçu le soutien du ministère de la Défense (SGA/DMPA) - (www.defense.gouv.fr)

Documentaire - "La France sous les bombes alliées" d'Emmanuel Blanchard, Catherine Monfajon et Fabrice Salinié : entre 1940 et 1945, les bombardements alliés ont fait près de 60 000 morts en France. Des centaines de villes furent sinistrées, certaines littéralement rasées. Descente aux abris, hurlements des sirènes, maisons en flammes : pour tous les Français qui vivaient près des sites stratégiques occupés par les Nazis, la guerre fut d'abord l'expérience terrible du bombardement. Cette page douloureuse de notre histoire a été longtemps occultée par la mémoire nationale. Soixante-dix ans plus tard, le film revient sur cette guerre des bombes. Projection en avant-première, à Paris, le 29 avril 2014. Ce film a reçu le soutien du ministère de la Défense (SGA/DMPA) - www.defense.gouv.fr

Documentaire - "L'Epopée du Casabianca 1942-1943" de Christophe Muel : le 27 novembre 1942, alors que la flotte française se saborde dans le port de Toulon après l'invasion de la zone libre par l'Allemagne, le commandant du sous-marin Casabianca, Jean L'Herminier, choisit de s'échapper afin de poursuivre le combat. Il rejoint Alger et met son navire au service des Alliés et du général Giraud. Entre 1942 et 1943, le Casabianca multiplie les missions périlleuses autour de la Corse. L'ultime survivant de l'équipage revient sur ces missions, détaillées à l'aide d'archives. Diffusion sur France 3 le 26 mai 2014. (source : France 3) - www.defense.gouv.fr

Ouvrage - "La Collaboration" de Thomas Fontaine et Denis Peschanski : le 24 octobre 1940, sur le quai de la gare de Montoire, Pétain serre la main de Hitler. La France a fait le choix de la collaboration. Mais qui a intérêt à collaborer ? Les Français ou les Allemands ? Qui en sont les acteurs ? Quel rôle jouent les ultras ? Qui s’est enrichi ? Quelle est l’ampleur de la collaboration militaire ? Quel rôle a joué Vichy dans la déportation des Juifs de France et dans la répression de la Résistance ? À quel point, intellectuels et artistes se sont-ils compromis ? Près de 600 documents (affiches, rapports, lettres, journaux intimes, insignes, tracts, procès-verbaux, mains courantes, pièces à conviction, registres d’écrou, albums photographiques, objets, etc.) sont ici rassemblés et commentés, suivant une trame chronologique, de juin 1940 à avril 1945. Fonds exceptionnels des Archives nationales, séries du contre-espionnage encore inexploitées du Service historique de la Défense, dossiers des Brigades spéciales des Renseignements généraux à la préfecture de police, pièces d’un des collectionneurs les plus importants de la place de Paris : avec ces archives, pour beaucoup inédites, c’est la collaboration sous toutes ses formes qui est présentée. www.tallandier.com

Ouvrage - "Les Compagnons de l'aube". Archives inédites des compagnons de la Libération, de Guillaume Piketty et Vladimir Trouplin : à partir d’une iconographie extraordinaire, Les Compagnons de l’aube retrace 80 destins d’exception, mêlant des figures célèbres comme Romain Gary, le général Leclerc et Jean Moulin, aux magnifiques inconnus, héros de notre histoire, tous compagnons de la Libération. La sélection des parcours qui composent ce livre a été établie avec le souci de donner à voir la très grande diversité et l’intensité des itinéraires : femmes et hommes, d’origines, de convictions et d’âges variés, acteurs de la Résistance intérieure ou de la France libre, civils ou militaires, auteurs de ralliements pleins de panache ou d’engagements secrets, soldats au grand jour ou combattants clandestins, tombés avant la victoire ou ayant survécu… www.editionstextuel.com

Ouvrage - "La Libération", texte d'Émeline Vanthuyne : début 1944, la France vit sous l’occupation nazie depuis quatre ans déjà. Le 6 juin de la même année, le Général de Gaulle annonce sur les ondes de la BBC que "la bataille suprême est engagée". Les efforts conjugués des Alliés et de la Résistance intérieure aboutissent à la Libération tant attendue. Ce livre explique avec clarté le contexte de l’Occupation, l’importance du Débarquement de Normandie et la bataille en elle-même, qui aboutit à la Libération du pays. On découvre également le Débarquement en Provence, la jonction des troupes alliées, les libérations tardives des Vosges et de l’Alsace. Il décrit aussi l’état de la France à la Libération et la rénovation républicaine qui a suivi.  www.lacollectionducitoyen.fr

Ouvrage - "Libérer Paris. Août 1944" sous la direction de Christine Levisse-Touzé : on croit tout connaître de la Libération de Paris. Or, quand on examine les enjeux politiques et militaires qui se posent autour de cet événement, on s’aperçoit que tout n’a pas été dit. Loin d’être improvisée, cette libération a fait l’objet d’une préparation minutieuse d’Alger et de Paris. Elle a été vécue du dedans comme un grand moment d’impatience et de risques au vu des pertes civiles et, de l’extérieur, comme une volonté de préserver Paris. Documents inédits, photographies, journaux manuscrits témoignent chacun à leur façon de ce qui a été un grand moment de l’histoire de France. Préfaces de Anne Hidalgo, maire de Paris, et de Fred Moore, chancelier de l'Ordre de la Libération. www.editionsouestfrance.eu

Ouvrage - "Les 177 Français du jour J" de Stéphane Simonnet : heure par heure, l’histoire du Débarquement est une des mieux connues qui soient. Mais qui se souvient des 177 fusiliers marins du Commando Kieffer, les seuls Français à avoir retrouvé la terre de France en Normandie, le 6 juin 1944 ? Le Commando Kieffer s’est pourtant illustré en s’emparant du casino et du port de Ouistreham puis en assurant la jonction avec les parachutistes britanniques à Pegasus Bridge, un épisode immortalisé dans le film Le Jour le plus long. En s’appuyant sur des centaines de photos, lettres et documents inédits, Stéphane Simonnet rend hommage aux 177 volontaires de cette troupe de choc. Sous l’impulsion d’un militaire atypique, le capitaine de corvette Philippe Kieffer, ils ont suivi, durant des mois, dans les bases secrètes de Grande-Bretagne, les entraînements les plus intensifs afin de réaliser leur rêve : participer à la libération de la France. www.tallandier.com

Ouvrage - "Le commando Kieffer : les 177 Français du D-Day" de Jean-Marc Tanguy : soixante-dix ans après, ils ne sont plus que dix vétérans sur les 177 Français qui ont débarqué le 6 juin 1944 en Normandie, aux côtés de 75 000 Britanniques et Canadiens et, plus à l’Est, de 58 000 Américains. Ils étaient venus libérer la France et l’Europe du joug nazi. Le périple de cette poignée de Français (qui estiment n’avoir rien fait d’exceptionnel) est une légende faite de courage, d’abnégation, de panache, de goût de liberté et d’aventure. Certains ont traversé la moitié de la terre pour en être et, pour tous, le chemin jusqu’à la constitution du Commando Kieffer (1e Bataillon de fusiliers marins commandos, intégré au 4 Commando britannique) aura été long et semé d’embûches. Et puis, le 6 juin, il fallait prendre d’assaut Ouistreham, ouvrir la route aux troupes britanniques, et protéger le flanc de la tête de pont, au-delà de l’Orne… Ils l’ont fait, au prix de pertes terribles. www.armand-colin.com

Ouvrage - "Histoire du Débarquement en Normandie" d'Olivier Wieviorka : s'appuyant sur des sources inédites, pour l'essentiel américaines et anglaises, Olivier Wieviorka retrace cette longue épopée, des tout premiers projets à l'assaut final. Une histoire moins mythique que la légende complaisamment forgée par les dirigeants alliés : dissensions au sein du Haut Commandement, pénurie des bateaux, erreurs tactiques, effondrement psychique des combattants..., autant de réalités parfois tues qui pourtant pesèrent sur la préparation et le bon déroulement du D-Day. Loin d'adopter un regard strictement français, cet ouvrage replace le débarquement dans le contexte d'une guerre mondiale. www.seuil.com

Revue Les Chemins de la mémoire :

"1945 reconstruire la France" (n° 249 - avril -> mai 2015) - Après cinq ans de conflits, de bombardements, de massacres, de carnages et de génocides, l’Europe est dévastée. Soixante millions de personnes ont trouvé la mort. Plus de la moitié d’entre elles étaient des civils, ce qui témoigne de l’extrême brutalité de la guerre, notamment à l’Est, comme le rappelle Jean Lopez dans l’article consacré aux offensives finales de l’Armée rouge. Les chiffres donnent le vertige et témoignent tout à la fois de l’ingéniosité perverse des assassins, de la dimension criminelle du nazisme, des moyens déployés pour développer une véritable industrie de la mort - Shoah, déportation, sévices sur les prisonniers civils – et du degré de haine entre les belligérants - massacres de combattants désarmés, mauvais traitements envers les prisonniers de guerre. A cet effroyable bilan humain, il faut encore ajouter l’ampleur des destructions matérielles : la Seconde guerre mondiale a été un immense brasier dans lequel des villes entières se sont consumées et des ressources gigantesques sont parties en fumée. Le 8 mai 1945, l’Allemagne est finalement contrainte à la capitulation sans condition de ses forces armées. Sa défaite est totale. Il faut maintenant reconstruire. Pour consulter la revue en ligne : htp://fr.calameo.com - la revue augmentée :  www.cheminsdememoire.gouv.fr

"1945 l'horreur révélée" (n° 248 -  février -> mars 2015) - "Les portes de l’enfer sont ouvertes" écrit en mai 1945 le journaliste américain John Berkeley. L’horreur résume la découverte des camps nazis par les armées alliées. L’événement servit de point d’appui à plusieurs récits, mettant souvent en avant le cas pourtant exceptionnel de Buchenwald où des détenus prirent les armes pour se libérer et chasser leurs gardiens SS. Une minorité de détenus eurent la chance d’être libérés dans le cadre d’accords passés par la SS avec la Croix-Rouge et d’échapper ainsi aux évacuations meurtrières des camps. Mais les réalités les plus marquantes demeurent celles de détenus exécutés ou abandonnés à bout de force au bord des routes et de mouroirs découverts sans combat et par hasard par les troupes alliées. Dans ces conditions, l’organisation du rapatriement des déportés fut forcément largement improvisée. L’événement n’en fut pas moins source d’un savoir sur les camps et les déportations. Pour consulter la revue en ligne : http://fr.calameo.com  - la revue augmentée : www.cheminsdememoire.gouv.fr

"Refaire l'armée française 1943-1945" (Hors-série n° 1 - août 2014) - les combats de mai-juin 1940 ont causé la mort de près de 60 000 soldats français. Trois ans plus tard, 1 200 000 d’entre eux sont encore retenus prisonniers dans les Stalag ou Oflag allemands. Confisquée, bombardée, sabordée, la marine de guerre est réduite de moitié entre 1939 et 1943, et quelques-uns de ses fleurons sont à jamais perdus. Que dire de l’aviation ? Détruite à près de 30% durant la bataille de France, clouée au sol depuis l’armistice, la flotte aérienne française est devenue obsolète et ses pilotes sont dispersés entre Vichy, la France libre et la Royal Air Force. Le désastre de 1940 a porté au pouvoir un régime compromis qui s’enfonce toujours davantage dans la collaboration. Dans ce contexte, la reconstruction de l’armée française permet de rétablir une capacité d’engagement, de défendre les intérêts nationaux et d’affirmer une souveraineté renaissante. Pour consulter la revue en ligne : http://fr.calameo.com .

"1944 opération Overlord" (n° 244 - juin > juillet 2014). Les débarquements sur les côtes françaises, de juin et d'août 1944 constituent des événements majeurs de l'histoire contemporaine française, européenne et mondiale. Au terme d'une longue préparation, l'opération Overlord, qui débuta le 6 juin 1944 en Normandie, fut l'une des plus grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale à laquelle participèrent près de trois millions de soldats. Deux mois plus tard, lopération Anvil Dragoon est déclenchée en Provence. Destinée à fixer les troupes ennemies et à permettre l'accès aux ports en eaux profondes, elle est lancée le 15 août 1944. Le n° 244 de la revue Les Chemins de la mémoire est entièrement consacré à cette page de l'histoire, des débarquements de Normandie et de Provence à la libération du territoire national. Soixante-dix ans plus tard, ce souvenir demeure puissamment ancré dans la mémoire collective. Pour consulter la revue en ligne : http://fr.calameo.com .

Hors-série Le Monde :

"1945 Un monde éclaté sort de la guerre" (avril 2015). En 1945, d’Auschwitz à Berlin, de Lorient à Tokyo, alors que les peuples pansent les plaies terribles de la seconde guerre mondiale en rêvant de sécurité collective, de développement économique et de protection sociale, sur les cartes apparaît un monde éclaté où se met en place la guerre froide qui va suivre. Avec comme témoins Marc Ferro, Daniel Cordier et Guillaume Piketty, Le Monde explore dans ce hors-série la façon dont la guerre a forgé nos sociétés (source : Le Monde). http://boutique.lemonde.fr

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"1944. Débarquements, résistances, libérations" (mai > juillet 2014). [...] Il y a quelque chose de disproportionné à traiter, d’un côté, de l’immense armada, qui, dans le plus grand secret et la nuit noire, fend les flots en direction des plages normandes à l’aube du 6 juin 1944 et, de l’autre, de l’armée des ombres, qui, bravant miliciens et nazis, rêve de soulever le peuple pour chasser Pétain et les Allemands dans une insurrection révolutionnaire dont naîtrait une France régénérée. D’un côté, les Alliés, Américains, Britanniques, Canadiens et soldats de la France libre, de l’autre, des maquisards et des résistants, faiblement armés, souvent divisés, mais tous motivés pour laver l’humiliation de 1940 et la honte de la collaboration. Ces forces vont se conjuguer pour libérer la France.[...] (extrait de l'avant-propos de Michel Lefebvre). http://boutique.lemonde.fr 

"Le Monde séries d'été". La libération de la France en douze volets dans le quotidien "Le Monde" sous la direction de Jean-Pierre Azema : à partir de l'édition datée du 12 août 2014 : www.lemonde.fr

Hommage aux poètes de la Résistance :

L'édition 2015 du "Printemps des Poètes" a donné lieu à la lecture de textes et chansons autour de l’œuvre de Robert Desnos avec des comédiens de la Comédie Française, le 10 mars 2015, au Théâtre du Vieux Colombier - Comédie-Française, en partenariat avec l’association des Amis de Robert Desnos et le Ministère de la Défense, dans le cadre du 70ème anniversaire de la disparition du poète. Avec Stéphane Varupenne, Suliane Brahim Jérémy Lopez, Claire de La Rüe du Can, au piano Pascal Sangla. www.printempsdespoetes.com

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L'édition 2014 du "Printemps des Poètes" s'est associée au ministère de la défense pour cet hommage rendu à l'occasion du 70e anniversaire de la libération de la France et de la victoire sur le nazisme. Le 11 mars 2014, des poètes de la Résistance ont été dits et chantés par la Comédie Française au Théâtre du Vieux Colombier, à Paris : poèmes extraits de L'Honneur des poètes, anthologie publiée clandestinement en 1943 par les éditions de Minuit, rassemblant les plus grands poètes (Desnos, Seghers, Aragon, Eluard, Ponge,)... sous des pseudonymes - chansons de résistance et chansons satiriques sous l'occupation - intermèdes avec les messages personnels de la BBC. www.printempsdespoetes.com  et www.cndp.fr

Timbres commémoratifs :

Le secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, et le groupe La Poste s’associent pour commémorer ensemble les anniversaires des deux guerres mondiales. Afin de rendre hommage aux hommes et aux femmes engagés dans ces conflits, une nouvelle collection philatélique "Mémoire de guerres", ainsi que six séries de timbres commémoratifs ont été lancées le 5 mai. Éditée par La Poste en partenariat avec l’ONACVG cette collection s'adresse au grand public ainsi qu'aux collectionneurs. Les livrets comportent des illustrations originales, des reproductions de timbres déjà émis sur le thème des deux guerres, ainsi que des timbres personnalisés spécialement créés pour illustrer ces thèmes. Les textes ont été conçus par l’historien Jean-Yves Le Naour, spécialiste de la première guerre mondiale et de l’histoire du XXe siècle. http://legroupe.laposte.fr 

Conférences et expositions sur le Débarquement de Provence :

Le Service historique de la Défense propose un cycle de conférences à Toulon : "Comprendre le Débarquement de Provence", ainsi qu'une exposition à Vincennes : "Opération Dragoon" et une autre à Toulon. 

Dates et horaires d'ouverture de l'exposition à Vincennes : www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr

Programme des conférences à Toulon : www.defense.gouv.fr

Exposition - "La Marine française dans le débarquement de Provence" au Service historique de la Défense, à Toulon, du 18 août au 19 décembre 2014 - cette exposition est présentée dans la Corderie royale (bâtiment du 17e siècle) ; elle retrace les actions de la Marine française dans la préparation et l’organisation du débarquement de Provence, ainsi que dans son déroulé, jusqu’au retour de la flotte à Toulon. Elle comprend des panneaux d’informations historiques, de nombreux documents d’archives originaux notamment du ministère de la défense et de l’Etat-major de la Marine à Alger entre 1943 et 1944, des photographies, des aquarelles du peintre Chapelet, une maquette du Richelieu (bateau n’ayant cependant pas participé au débarquement, étant alors envoyé dans le Pacifique).  Cette exposition est accompagnée par un cycle de conférences, à raison d’une conférence par mois.

Actions éducatives :

Remise des prix du concours national de la Résistance et de la Déportation par le Président de la République, le 8 mai 2015 - Cette cérémonie s’est déroulée à l’Elysée en présence de la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, Najat Vallaud-Belkacem, du secrétaire d’État auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire, Jean-Marc Todeschini, des membres du jury national, d’autorités civiles et militaires ainsi que de représentants d’associations. Lors de son allocution, le chef de l’État a rappelé l'importance que revêt la transmission de la mémoire, et le rôle joué par les témoins, afin que la jeunesse de France puisse s'inspirer de "ce qu' a été leur combat, leur engagement, leur idéal". Il a également salué les professeurs, qui ont accompagné leurs élèves dans cette démarche, avec la fierté de "leur permettre de devenir peu à peu des citoyens, des citoyens éclairés".  - www.elysee.fr - palmarès national de l'édition 2013-2014 : http://eduscol.education.fr

Les professeurs du premier et du second degré sont invités à mettre en place des projets pédagogiques et éducatifs à l'occasion du soixante-dixième anniversaire des combats de la Résistance, des débarquements, de la libération de la France et de la victoire sur la barbarie nazie. Le thème du concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD) pour l'année scolaire 2013-2014, est le suivant : "La libération du territoire et le retour à la république" ; il permet de faire le lien avec la commémoration des grands événements de la fin de l'année 1943 et ceux de l'année 1944, du soixante-dixième anniversaire de la libération de la Corse à celui des débarquements de Normandie et de Provence. Au delà du travail mémoriel, l'objectif de ce concours, depuis sa création en 1961, est également de sensibiliser les élèves aux questions de citoyenneté. Évoquer le rétablissement progressif des institutions républicaines en 1944, avec les jalons posés par le Conseil national de la Résistance, c'est donc offrir à la communauté éducative la possibilité de réfléchir aux valeurs qui fondent la République. Les équipes éducatives sont vivement encouragées à s'inscrire par l'élaboration de projets adaptés au niveau scolaire des élèves, en privilégiant un axe intergénérationnel, dans l'important mouvement commémoratif que connaîtra la France à compter de la rentrée 2013-2014. Les commémorations locales de la Libération, depuis celle d'Ajaccio, première ville libérée de la France métropolitaine au 9 septembre 1943, à la reddition des derniers bastions de l'armée allemande en France après la capitulation du Reich (poche de Saint-Nazaire le 11 mai 1945), en passant par les très symboliques libérations de Paris (25 août 1944) et de Strasbourg (23 novembre 1944), ainsi que de toutes les villes et départements libérés, vont rythmer les années scolaires 2013/2014 et 2014/2015. Les élèves pourront travailler, de manière interdisciplinaire, sur la mémoire de leur territoire en exploitant les ressources locales et en échangeant avec les derniers témoins de l'époque. Les équipes éducatives veilleront à associer les élèves aux cérémonies et manifestations locales ou nationales rendant hommage aux combattants et aux victimes de la guerre lors de ces commémorations. (sources  : www.education.gouv.fr et http://eduscol.education.fr)

L'opération "1000 arbres pour les nécropoles" associe les élèves du premier et du second degré, à partir de la rentrée scolaire 2014/2015, à l’accomplissement d’un acte symbolique, consistant à planter un arbre au sein d’une nécropole nationale ou d’un carré militaire communal. Les classes participantes sont associées à la préparation de cette plantation qui est précédée d’un travail de recherche sur les sépultures de guerre environnantes. Ce travaille est encadré par l’équipe éducative qui veille à ce que la démarche soit adaptée à l’âge des élèves et conforme aux programmes d’enseignement. Lors de la plantation, les élèves sont invités à lires des textes en lien avec l’histoire des combattants qui y sont inhumés. Cette initiative s'inscrit donc naturellement dans le double cycle commémoratif lié à la Première et à la Seconde Guerre mondiale. Les référents académiques "Mémoire et citoyenneté" sont chargés du suivi de cette action éducative. Il leur appartient, en liaison avec les services départementaux de l’éducation nationale, pour ce qui concerne le premier degré, ainsi qu’avec les directeurs départementaux de l’ONAC-VG, de veiller à ce que l’ensemble des établissements puissent avoir connaissance de l’existence de cette opération ainsi que des modalités de participation et des possibilités de financement, notamment grâce aux subventions pouvant être attribuées par la commission bilatérale de coopération pédagogique (CBCP). Ils veillent également à ce que les plantations réalisées par les élèves puissent être valorisées. Le site Internet Chemins de mémoire propose un atlas des nécropoles en ligne sur lequel les équipes éducatives et les élèves peuvent procéder à un travail de recherche préalable. Le site Mémoire des homme recense quant à lui les "Morts pour la France". Les modalités de participation ainsi que d’autres informations relatives à cette opération sont accessibles sur le site Eduscol : http://eduscol.education.fr

Sites de référence :

Site dédié au CNRD : www.cndp.fr/cnrd

Educ@def : www.defense.gouv.fr/educadef

Chemins de mémoire : www.cheminsdememoire.gouv.fr

Mémoire des hommes : www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr

ECPAD : www.ecpad.fr

CRDP de Basse-Normandie : http://paril.crdp.ac-caen.fr

"D-Day, l’Odyssée", un regard inédit sur le débarquement : www.cndp.fr

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Pour en savoir plus :

Le 70e.fr : www.le70e.fr (site fermé)


Sources : SGA/DMPA
Droits : Copyright Mindef SGA/DMPA