Lundi 18 mars, une cérémonie marquait, sur la base aérienne 107 de Villacoublay, l’obtention des certificats de navigabilité de l’A330 Phénix, cinq mois après la livraison du premier avion stratégique polyvalent à l’Armée de l’air en octobre dernier. Cet événement était organisé par le commandement des forces aériennes stratégiques (CFAS), détenteur de l’appareil, et la Direction de la sécurité aéronautique d’État (DSAé), autorité de délivrance des certificats.
Ces homologations, garantes de la sécurité des vols, sont «un jalon important et visible de l’intégration d’un tel appareil dans nos forces», s’est félicité le général de corps aérien Bruno Maigret, commandant des FAS. Saluant le travail de l’ensemble des acteurs – dont le centre d’expertise aérienne militaire (CEAM), les équipes de la Direction de la maintenance aéronautique (DMAé) et de la Délégation générale de l’armement (DGA), il a rappelé toute l’importance du remplaçant du C-135 qui «permettra à la France de continuer à assurer sa mission de dissuasion pendant les décennies à venir.»
Le Phénix est un véritable atout, non seulement pour l’Armée de l’air, mais pour la défense en général : si la dissuasion reste la mission première des ravitailleurs, le Phénix permettra aussi d’assurer, sans discontinuité et avec des performances substantiellement accrues, les missions de ravitaillement en vol des capacités conventionnelles, de transport de personnel et de fret, d’évacuation aéromédicalisée et de relais de communication et de renseignement.
Selon la Loi de programmation militaire 2019-2025, l’Armée de l’air sera à terme dotée de 15 A330 Phénix, dont la ministre des Armées a souhaité accélérer les livraisons pour que 12 soient opérationnels dès 2023, soit deux ans plus tôt que prévu.
Sources : Ministère des Armées
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