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« Contact à chaque sortie »

Mise à jour  : 13/03/2015 - Auteur : COL Conégéro, LTN Facchin - Direction : DICOD

La 4e compagnie du 92e régiment d’infanterie était de Guépard (ENU) lorsque l’alerte s’est déclenchée pour l’opération SERVAL en 2013. Le sergent-chef Desfaudais et le caporal-chef Porte reviennent sur leur expérience.

TIM : Qu’avez-vous fait les jours qui ont suivi le déclenchement de l’alerte ?

CCH Porte : « Dès le lendemain, nous étions au quartier pour assister à des briefings sur le théâtre et conditionner notre matériel. Quelques jours de colisage, puis de permission et direction le Mali sur le bâtiment de projection et de commandement Dixmude.

Avez-vous rencontré des difficultés lors de la préparation au départ ?

SCH Desfaudais : Il y a eu des remplacements de dernière minute, que la durée de la traversée sur le BPC a permis de bien intégrer. Nous avons aussi révisé nos procédures afin de consolider notre capacité opérationnelle.

Qu’avez-vous fait une fois débarqués ?

SCH Desfaudais : Nous avons perçu nos compléments de paquetage, nos munitions et nos véhicules. Depuis Dakar, nous avons rejoint Gao en passant par Bamako. Arrivés sur zone, le bivouac a été sommairement installé et nous sommes partis en mission. La première d’entre elles a été d’escorter les journalistes à l’aéroport.

Où a eu lieu le premier contact ?

CCH Porte : À Gao, le 21 février lors de la QRF, des groupes terroristes étaient infiltrés dans la ville. À partir de ce jour-là, il y a eu contact à chaque sortie, sur la quasi-totalité du mandat.

Y’a-t-il un évènement qui vous a marqué lors de ces quatre mois d’OPEX ?

SCH Desfaudais : L’opération extérieure est un ensemble de faits marquants : la rusticité d’abord, car le premier mois nous dormions entre deux VBCI, la douche était devant le VBCI avec une bouteille d’eau sous une chaleur éprouvante, les premiers contacts, les affrontements plus longs tels que les combats d’Imenas , le travail avec l’armée malienne et les rencontres avec la population. Mais vue dans sa globalité, c’était une bonne mission.

Après une opération extérieure, l’unité est-elle moins sollicitée par les diverses missions?

SCH Desfaudais : Non. Nous avons préparé le défilé du 14 juillet et sommes partis au CENTAC en fin d’année. Entre temps, l’instruction et l’entraînement au quartier ont recommencé. Après une OPEX, la vie de l’unité reste inchangée. »


Sources : Ministère des Armées
Droits : Armée de Terre 2015