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Mardi 7 juillet 2020, l’Escadron de programmation et d’instruction de guerre électronique (EPIGE) du Centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) a réalisé une expérimentation avec des Rafale qui effectuaient des manœuvres simulant des passes de tir canon ou de bombardement.
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Ces manœuvres ont permis de mettre en œuvre plusieurs types d’autodirecteurs à guidage infrarouge instrumentés, plus ou moins modernes, représentant la variété des systèmes de défense antiaérienne en basse et très basse altitude.
Durant l’expérimentation, les pilotes de Rafale ont effectué plusieurs passages avec différentes pentes et différentes ressources afin de consolider des recommandations opérationnelles pour des équipages confrontés à ce type de menace. Le personnel de l’EPIGE a aussi pu collecter un maximum de données pour l’analyse ultérieure en collaboration avec la DGA et la préparation d’une deuxième phase de la campagne.
Avec cette dernière, les experts du CEAM permettent également aux équipages d’optimiser les procédures d’attaque au cours desquelles les avions sont plus particulièrement exposés et de mettre au point les tactiques associées qu’ils répéteront au cours des entraînements et exercices.
Créé en 1933 à Reims, implanté depuis 1945 sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan et officiellement reconnu comme Air Warfare Center (AWC – centre de « Guerre Aérienne ») en 2015, le CEAM est le bras armé de l’état-major pour définir les capacités de l’Armée de l’air, contribuer à leur mise au point, préparer leur intégration et soutenir leur utilisation opérationnelle. L’action du CEAM se concentre sur trois piliers, la doctrine, les équipements et l’expertise tactique du combattant, afin d’adapter en continu les forces de l’Armée de l’air aux enjeux du combat moderne et de demain. |
Sources : armee de lair
Droits : armee de lair
