Arrivé à Dakar en juillet 2012 au sein de l’unité de coopération régionale (UCR) des éléments français au Sénégal(EFS), le capitaine Franck B. intervient auprès des forces sénégalaises comme officier formateur. Depuis le déclenchement de l’opération Serval, le capitaine B. assiste, à Bamako, le bataillon sénégalais.
« A Dakar, le détachement d’instruction opérationnelle avait la responsabilité de la formation d’une compagnie d’infanterie, d’une batterie d’artillerie, de la formation de l’état-major et du centre opérations du bataillon sénégalais commandé par le colonel N’Diaye. » dit le capitaine B. Du fait de cette coopération efficace, des forces sénégalaises étaient opérationnelles dès le 11 janvier.
Lorsque l’opération Serval a été déclenchée, un détachement précurseur du centre opérations et des éléments de protection sénégalais se sont mis en place sur Bamako, rejoint début février par le reste du bataillon sénégalais. Au Mali, le capitaine Franck B. est le « trait d’union » entre les français et les sénégalais. Il coordonne en particulier leur arrivée sur Bamako, avant le départ des troupes sénégalaises en opération au sein de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma).
« Ce sont des soldats rigoureux. Mon rôle est de les assister à tous les niveaux ainsi que d’assurer la coordination avec les forces françaises. Parallèlement nous poursuivons leur instruction. »
Pour l’instructeur français, avoir la possibilité de vivre le déploiement au Mali des unités qu’il a contribué à former est une vraie chance : « Je peux voir concrètement le résultat de cette formation dans le cadre d’une opération. Je me sens utile ! »
Sources : Ministère des Armées