Mardi 5 mars, Florence Parly, ministre des Armées, était au large de Toulon (Var) pour assister au départ en mission opérationnelle du porte-avions Charles de Gaulle. Ce déploiement opérationnel, baptisé Clemenceau, durera plusieurs mois et lui permettra de participer aux opérations aéromaritimes en Méditerranée orientale et au Levant, d’accroître la connaissance des zones traversées, de renforcer la coopération européenne et de nourrir les partenariats stratégiques que la France entretient au Proche et Moyen-Orient, ainsi qu’en océan Indien.
Après 18 mois d’arrêt technique majeur notamment destiné à la refonte de son système d’armes, plus de 2 000 femmes et hommes embarquent, pour la mission Clemenceau, sur le Charles de Gaulle, dans le cadre du déploiement du groupe aéronaval (GAN). Le Charles de Gaulle accueillera à son bord 20 Rafale Marine, 2 avions de guet aérien E-2C Hawkeye, 2 hélicoptères Dauphin et 1 Caïman Marine. Le GAN comprend également une frégate de défense aérienne, une frégate multi-missions, un bâtiment de commandement et de ravitaillement, ainsi qu’un sous-marin nucléaire d’attaque qui seront renforcés tout au long de la mission par des navires provenant de nombreuses marines alliées. La mission intégrera notamment des bâtiments portugais, danois, britanniques, italiens, australiens et américains, opportunité majeure de renforcement de leur interopérabilité.
Au service de la protection des Français, le groupe aéronaval intégrera pendant un mois la coalition internationale contre Daech, au sein de son volet français, l’opération Chammal. Il permettra par la suite à la France d’améliorer sa connaissance de l’environnement stratégique et de renforcer ses partenariats dans le Golfe et dans l’océan Indien au travers de plusieurs exercices avec des nations riveraines.
Enfin, de Toulon à Singapour, où il accostera au moment du Shangri-La dialogue, le GAN participera au rayonnement international de la France en affirmant son statut de puissance maritime.
Sources : Ministère des Armées