Le COM MF représente la maîtrise d’œuvre de la maintenance opérationnelle (MOEo). Il regroupe les régiments et l’école du Matériel.
Créé le 1er juillet 1999 à partir de l'établissement du matériel de Bruz et de la restructuration des établissements du matériel de Vannes et d'Aubigné-Racan, le 2e régiment du matériel ...
Le 3e régiment du matériel (3e RMAT) a une posture tournée vers le soutien opérationnel. Il est l’unique régiment à vocation parachutiste de l’arme du matériel. ...
Initialement implanté à Fontainebleau où il était le seul régiment de soutien de l'ex-force d'action rapide (FAR), le 4e régiment du matériel est un régiment jeune, créé en 1985. Depuis le ...
Le 6e régiment du matériel (6e RMAT) de Besançon appartient au service de la maintenance industrielle terrestre (SMITER). ...
Pour assurer sa mission de maintenance du matériel du ministère de la Défense, le 7e régiment du matériel (7e RMAT) est subordonné au service de la maintenance industrielle terrestre ...
Au cœur de la maintenance terrestre, le 8e régiment du matériel (8e RMAT) assure le maintien en condition du matériel de l’armée de Terre. Il appartient au service de la maintenance ...
Pôle d’excellence, l’école du Matériel (ÉcoMAT) forme les cadres et les spécialistes du domaine maintenance terrestre sur son site de Bourges ou via des centres de formation délégués répartis sur toute la France. Elle conduit également des études sur l’avenir de l’Arme et fait vivre les traditions du Matériel. Chaque année, elle accueille et instruit des officiers, des sous-officiers, des militaires du rang et du personnel civil provenant de diverses unités des différentes armées (Terre, Air, Marine et Gendarmerie) et services (SIMu, SEA, etc.), ainsi que des membres des forces armées des pays alliés.
L’enseignement qui y est dispensé s’inscrit dans une double dynamique :
Ainsi, l’école inculque aux jeunes cadres les notions complémentaires pour commander des hommes dans une unité de maintenance et dispense des cours techniques dans les filières aussi variées que la mobilité terrestre, l’armement, les systèmes de tourelles et de conduite de tir, l’optronique, les systèmes d’information et de communication, le parachutage-largage , les systèmes d’arme anti-char, les matériels de défense NBCI (nucléaire, biologique, chimique et incendie), les matériels de détection électromagnétique, la pyrotechnie, la gestion des matériels et approvisionnements, (…).
Son action s’intègre totalement dans le cadre de la politique de maintenance de l’armée de Terre.
Droits : Armée de Terre
Le général de division Patrice JANVIER est né le 23 août 1965 à Diégo-Suarez (Madagascar).
Le général de division Patrice JANVIER intègre les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan le 1er septembre 1986, promotion « Général CALLIES » et choisit à l’issue de sa scolarité l’arme du Matériel.
Son année de spécialisation effectuée à l’école supérieure et d’application du Matériel à Bourges, il sert au 6e bataillon du Matériel de division légère blindée du 6e régiment de commandement et de soutien, comme lieutenant chef de section de réparation détaché au 1er régiment étranger de cavalerie à Orange de 1990 à 1992. Il est aussitôt engagé dans le Golfe Persique au sein de la division Daguet puis l’année suivante au sein des Éléments français d’assistance opérationnelle en République Centrafricaine. Officier adjoint en 1992, il est projeté au Tchad au sein de l’opération Épervier puis en Ex- Yougoslavie comme chef des services techniques du bataillon d’infanterie n°4 et commandant de l’unité de soutien. Il est promu capitaine le 1er août 1993.
De 1994 à 1996, il commande la 1re compagnie de maintenance mobilité du 6e bataillon du matériel de division légère blindée à Nîmes et participe avec son unité à deux opérations successives en Ex-Yougoslavie au sein du bataillon d’infanterie n°2.
Muté en 1996, il rejoint la direction du personnel militaire de l’armée de Terre à Paris en tant que rédacteur au bureau contingent. Il est promu commandant le 1er octobre 1999.
Reçu au concours de l’enseignement militaire supérieur du second degré, il suit entre 2001 et 2002 la scolarité de la 114e promotion du cours supérieur d’état-major puis de la 9e promotion du collège interarmées de défense.
Le 1er septembre 2002, il rejoint le 1er régiment du Matériel à Laon-Couvron où il prend les fonctions de chef du bureau maintenance opérations instruction. Promu lieutenant-colonel en 2003, il participe à l’opération Licorne en République de Côte d’Ivoire comme chef du détachement logistique. À son retour, il prend le poste de commandant en second du régiment. Début 2005, il est projeté en Indonésie au sein de l’opération Béryx comme chef de la cellule logistique Terre puis adjoint du chef du centre de désengagement opérationnel.
À l’été 2005, il intègre le cours supérieur d’état-major à Paris en qualité de professeur.
Affecté à Nîmes, il prend le commandement du 4e régiment du Matériel le 2 juillet 2008. Promu colonel le 1er octobre de la même année, il participe avec son régiment à l’opération Pamir en Afghanistan. Chef de corps du bataillon logistique n°4, il est cité à l’ordre du régiment avec attribution de la médaille d’or de la défense nationale. Il achève son TC le 23 juillet 2010.
Dès le lendemain, il rejoint Lille et prend les fonctions de chef du bureau équipement au sein du commandement des forces terrestres.
À l’été 2012, il est affecté à la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (SIMMT) à Versailles en qualité d’adjoint au chef de la division des parcs.
Le 1er juillet 2013, il devient le chef du bureau maintien en condition opérationnelle de l’état-major de l’armée de Terre, À partir du 1er août 2016, il participe comme adjoint au commandant de la maintenance des forces à la création et la montée en puissance de ce commandement depuis le poste avancé de Satory. Il est nommé général de brigade le 1er avril 2017.
A l’été 2018, il prend les fonctions de directeur adjoint du service de la maintenance industrielle terrestre (SMITER) à Versailles.
Le 1er juillet 2019, il prend les fonctions d’adjoint performance synthèse au directeur central de la SIMMT.
Nommé général de division le 1er août 2020, il prend le commandement de la maintenance des forces terrestres à Lille.
Titulaire d’une citation à l’ordre de la division avec attribution de la croix de guerre des théâtres d’opérations extérieures, le général de division Patrice JANVIER est officier dans l’ordre de la Légion d’honneur et l’ordre national du Mérite.
Marié, il est père de cinq enfants.
Droits : Armée de Terre
Le COM MF représente la maîtrise d’œuvre de la maintenance opérationnelle (MOEo). Il regroupe les régiments et l’école du Matériel.
Le commandement de la maintenance des forces est créé et implanté sur deux sites à Lille et à Versailles le 4 juillet 2016 à partir des effectifs de la DIV EQU-MAINT du commandement des forces terrestres (CFT) et d’une partie des effectifs de l’état-major du service de la maintenance industrielle terrestre (SMITer) de Satory.
Placé sous l’autorité organique du COMFT et sous l’autorité fonctionnelle du directeur central de la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (SIMMT), le COM MF assure la maîtrise d’œuvre inter-piliers de la maintenance opérationnelle. Il garantit aux régiments et organismes de l’armée de Terre en métropole, en outre-mer, à l’étranger et en OPEX, la mise à disposition quantitative et qualitative des matériels terrestres et des moyens de maintenance matériels et humains nécessaires à l’exécution de leurs activités opérationnelles, d’entraînement et de formation.
Assurer la maintenance opérationnelle des matériels terrestres de l’armée de Terre en métropole, outre-mer et en OPEX. À cet effet, rechercher une disponibilité technique opérationnelle (DTO) maximale des équipements terrestres affectés.
6 200 hommes (REO* 2016), il est composé :
Le COM MF est un ensemble humain de 11 000 hommes et femmes : 6 200 organiquement et 5 800 au niveau fonctionnel, déployés dans les SMR (sections de maintenance régimentaire) et PMR (pelotons de maintenance régimentaire) de plus de 100 formations en métropole et en outre-mer.
Il assure la maintenance opérationnelle des quelques 4 millions d’équipements terrestres, sachant qu’un régiment des forces détient 16 000 à 25 000 équipements.
Droits : Armée de Terre