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Un suivi individualisé

Mise à jour  : 22/05/2019

Défense Mobilité propose à chaque candidat à la reconversion un parcours adapté à ses besoins, reposant sur une aide à la définition du projet professionnel,  à la formation, à l’acquisition des techniques de recherches d’emploi et enfin une mise en relation avec des recruteurs.

« Il existe autant de projets que de candidats », constate Axel, chef de l’antenne Paris-Balard de Défense Mobilité. « Les conseillers en transition professionnelle accompagnent pas à pas les militaires dans leurs démarches, qui se décomposent en trois temps : l’information, l’orientation/validation du projet et l’aide au placement. Le premier contact est encouragé dix-huit mois avant la date de départ souhaitée ». Le parcours du candidat débute par une information collective présentant les dispositifs d’aides à la recherche d’emploi proposés par Défense Mobilité. L’intéressé est ensuite reçu par un conseiller qui devient alors son unique référent pour toute la durée de sa reconversion. Lors de l’entretien initial, un point sur la situation professionnelle et personnelle du candidat est établi pour « construire un projet de départ personnalisé et adapté à chaque profil » souligne Axel. Plusieurs entretiens de suivi sont nécessaires pour orienter et définir le projet de l’intéressé. « J’ai eu des difficultés à exprimer ce qu’était mon métier au tout début de ma démarche, raconte le capitaine Laurent actuellement en reconversion comme responsable d’exploitation logistique. Les repères changent et il faut se les approprier ».

Mûrir son projet

« Le candidat a une vision à long terme de ses rendez-vous. C’est une manière de le préparer à sa nouvelle vie » assure Murielle, conseillère en transition professionnelle. La gestion du quotidien n’est plus la même quand on quitte l’Institution, et beaucoup idéalisent le retour à l’emploi civil. Un militaire doit mûrir son projet quitte à différer son départ ». Si l’intéressé a défini son intention, il est reçu en entretien ”bilan d’orientation”. Il en détermine alors la viabilité en fonction de différents paramètres : compétences, contraintes (géographiques, familiales, financières). Quand le candidat ne sait pas vers quel secteur se diriger, une session bilan d’orientation est organisée avec un psychologue du travail. Pendant trois jours, il se consacre entièrement à l’identification de ses compétences et clarifie ses aspirations.

Se confronter à la réalité de la profession choisie

Dans les deux cas, le candidat à la reconversion réalise des ”enquêtes métiers” et des analyses du marché de l’emploi pour se « confronter à la réalité de la profession choisie ou conseillée », précise Axel. « Cette recherche balaye souvent les idées préconçues sur certains emplois » ajoute Murielle. Le projet est ensuite présenté au comité d’un des six pôles régionaux de Défense Mobilité, qui le valide ou non. Le candidat entame ensuite la dernière phase de son parcours. Il se familiarise avec les techniques de recherche de l’emploi ciblé : perfectionnement de CV, mobilisation des réseaux personnels et professionnels, préparation aux entretiens d’embauche. Quand son conseiller le considère prêt, il est mis en relation directe avec le réseau employeurs de l’ARD. « On apprend à se vendre et à se positionner sur le marché du travail » résume le capitaine Laurent. Jusqu’à la validation des projets, tout est confidentiel et rien n’oblige le candidat à poursuivre sa démarche.

La reconversion, pour qui ?

Tous les militaires et anciens militaires radiés depuis moins de trois ans peuvent bénéficier d’une aide à l’orientation et à la définition d’un projet professionnel. Les militaires de carrière ou sous-contrat ayant au moins quatre ans de service et les militaires blessés en opérations, sans condition de durée de service, peuvent également prétendre au financement  d’une formation de reconversion.

Qui peut s’adresser à défense mobilité ?

Les candidats peuvent s’adresser à Défense Mobilité à tout moment de leur carrière, quel que soit leur statut, qu’ils aient une échéance prévue de départ ou non.

Des dispositifs divers

Si un candidat à la reconversion possède des compétences directement transférables, il est orienté vers des aides dites ”d’accompagnement”. Dans le cas contraire, des aides de formation lui sont proposées.

Pour en savoir +

Consulter l’espace dédié à la reconversion


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