L’innovation repose sur l’ouverture, les échanges et le décloisonnement. 2019 est l’année de la création, à Satory, du Battle Lab de l’armée de Terre.
Le rôle du Battle Lab de l'armée de Terre sera de créer des liens entre les différents acteurs de l’innovation civils et militaires pour faire émerger les idées, les accompagner et les lancer avec l’aide de différents partenaires. « Le Battle Lab sera en quelque sorte l’animateur de notre ʺécosystème innovationʺ, en lien avec l’agence de l’innovation de défense et le monde de l’innovation civile », explique le colonel Patrick, chargé de mission innovation. Dans l’armée de Terre, il existe de nombreux projets d’innovations initiés à différents niveaux, y compris dans les régiments. Des référents innovation, en place dans les unités, aideront à transformer les bonnes idées en projets concrets, en les relayant vers le pôle innovation de l’armée de Terre, dont le Battle-Lab Terre sera le cœur et le catalyseur. « L’idée est de créer des conditions favorables à l’émergence de projets dont l’armée de Terre a besoin », précise le colonel. Cette dynamique, l’armée de Terre commence également à la renforcer avec ses partenaires étrangers. Par exemple, Le sujet sera évoqué lors des réunions d’état-major franco-britanniques. « En avril dernier, les Britanniques nous ont fait part de leur organisation en matière d’innovation boucle courte. En novembre, nous leur présenterons notre Battle Lab Terre. En décembre, nous assisterons à un exercice britannique d’expérimentation de systèmes de combats autonomes et en début 2019 nous inviterons les britanniques à nos propres essais », illustre le colonel Patrick. D’autres échanges seront possibles dans le cadre de l’UE ou de l’OTAN. L’innovation en boucle courte, qu’elle soit au sein de l’armée de Terre ou avec nos partenaires étrangers est basée sur ces nombreux échanges à développer et entretenir.
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