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LÉGIONNAIRE, MON FRÈRE sur LCP

Mise à jour  : 12/07/2017

Pendant plusieurs semaines, l’équipe du Journal de la Défense a suivi Marshall, José, Francesco et Boris, des hommes qui ont tout quitté pour se construire une nouvelle famille au sein de la Légion étrangère. La réalisatrice Samantha LILLE a pu apprécier les liens indéfectibles que ni le temps ni les épreuves ne peuvent rompre.

QUATRE QUESTIONS À: SAMANTHA LILLE, réalisatrice du reportage

Pourquoi avoir choisi de traiter de la Légion étrangère dans ce numéro du Journal de la Défense ?

Après avoir travaillé sur la question de l’engagement en 2015, j’avais envie d’aborder la thématique de la fraternité d’armes, un autre sujet qui me tenait à cœur. La Légion est alors apparue comme une évidence. Elle arrive à souder des étrangers venus du monde entier, des hommes qui sont prêts à combattre pour un pays qui n’est pas le leur, aux côtés de personnes qui ont pu être leurs ennemis à un moment donné. J’ai donc voulu suivre des jeunes engagés durant les quatre mois de leur formation initiale pour raconter comment se construit l’esprit Légion.

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué chez ces hommes ?

Ils m’ont touchée, plus que ce à quoi je m’attendais. A la fin du dernier jour de tournage, mon équipe et moi étions attristés de quitter nos quatre personnages principaux, nous nous étions profondément attachés à eux. Quand on a le privilège de pouvoir suivre des personnes pendant plusieurs mois, on prend vraiment le temps d’apprendre à les connaître et c’est ça qui fait toute la force du reportage. Devant notre caméra, Boris, Marshall, Francesco et José ont amené leur propre histoire à la Légion et ils en débutent une autre au sein d’une nouvelle famille.

Après plus d’un trimestre passé à leurs côtés, comment décririez-vous la « famille Légion » ?

Ces liens forts que j’avais vus dans d’autres reportages, je les ai retrouvés sur ce tournage. La fraternité apparaît très tôt dans leur formation car ils vont devoir s’entraider pour passer les différentes étapes de leur formation initiale. La ferme d’instruction est l’une d’entre elles. A ce moment-là, ils sont isolés du monde extérieur, loin de leurs
familles, sans téléphone, et parlent tous des langues différentes. La cohésion va commencer à se bâtir dès les premiers jours et se consolide jusqu’à la fin des quatre mois et même au-delà. Nous avons pu être les témoins de cette cohésion, c’est un privilège.

Aviez-vous une volonté de démystifier l’image du « légionnaire au passé sulfureux » et de raconter la Légion autrement ?

Je crois qu’inconsciemment j’avais en tête l’image du légionnaire rugueux avec un phrasé martial. Au fur et à mesure des tournages, j’ai constaté que les profils étaient très différents et inattendus. Nous n’avons pas forcément rencontré de grands costauds tatoués au passé trouble mais plutôt des jeunes connectés, adeptes des réseaux sociaux, qui ont à un moment de leur vie eu envie de s’engager en quête d’aventure et pour la France. Face à eux, la Légion a su s’adapter. Nous avons senti une réelle volonté des cadres d’emmener leurs recrues au bout de ces seize semaines.

DIFFUSIONS:

vendredi 14 juillet 2017 à 08:30 et 19:30

Samedi 15 juillet 2017 à  10:00

Dimanche 16 juillet 2017 à 16:30

Lundi 17 juillet 2017 à 14:15

Mercredi 26 juillet 2017 à  14:00

Dimanche 6 août 2017 à  07:00

Vendredi 11 août 2017 à  19:30

Dimanche 13 août 2017 à  16:30


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