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GLADIATEUR : dans l’arène de la 6e BLB

Mise à jour  : 11/01/2017

C’est en plein cœur de la région nîmoise, au camp des Garrigues (Gard), que du 14 au 24 novembre 2016, les unités et l’état-major de la 6e brigade légère blindée (6e BLB) ont été déployés dans le cadre de l’exercice annuel GLADIATEUR.

Objectif : s’entraîner aux procédures de commandement de la 6e BLB et des échelons subordonnés pour améliorer l’opérationnalité de la brigade.

Le travail d'un état-major lors d'une opération consiste en une succession de procédures travaillées lors des entraînements. C’est dans cette optique que, durant 10 jours, la 6e BLB a été placée dans des situations proches de la réalité des théâtres.

Un exercice à vocation pédagogique

Renforçant la cohésion au sein de la brigade, GLADIATEUR est un exercice à pédagogie interne qui permet de faire connaître aux personnes nouvellement affectées à l’état-major de la 6e BLB le fonctionnement relatif du poste de commandement.

Ce genre d’exercice, dans un environnement international de type OTAN, qui se déroule sur plusieurs jours, demande un véritable travail de synergie et de coordination entre les différentes unités. Comme l’a souligné le colonel Pierre Chareyron, chef de corps du 21e RIMa : «  GLADIATEUR est un exercice d’auto-entrainement de la 6e BLB qui vise à entraîner les postes de commandement numérisés de la brigade et celui de tous les régiments dont notamment celui du 21 ».

En plaçant la brigade dans des scénarios réalistes, l’exercice GLADIATEUR constitue donc un moyen efficace et efficient d’entraîner collectivement la brigade à être projetée en opération. Comme l’avait affirmé le colonel Laurent Cluzel, chef d’état-major de la 6e BLB lors de l’exercice en 2013 : « L’objectif de cet exercice (…) est bien de relancer la machine de guerre que doit être cet état-major et nous veillons au travail d’une cellule en lien avec les postes de commandements des régiments de la brigade ».

S’entraîner pour progresser

Cet exercice de préparation opérationnelle a permis à l’état-major de la brigade de tirer des enseignements qui pourront avoir des conséquences sur la conduite des opérations et sur les opérations en elles-mêmes. Ainsi, à l’issue de l’exercice, le général Benoit Durieux, commandant la 6e BLB, en a retiré deux principaux : « D’abord, la numérisation de l’espace de bataille (NEB) et ses dernières évolutions permettent d’envisager des manœuvres beaucoup plus rapides, plus fluides et plus ambitieuses. C’est vraiment un très grand avantage sur le plan tactique. Le 2e enseignement, c’est que la mise en œuvre des systèmes d’information et de communication est désormais une partie intégrante de l’art de la guerre. On doit s’y préparer, on doit s’y entraîner ».


Droits : Armée de Terre 2022

L’info en + :

Créée le 1er juillet 1999, la 6e brigade légère blindée est l’héritière de la 6e division légère blindée. La 6e BLB se compose aujourd’hui de sept régiments basés sur le front méditerranéen :

    •    Le 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC)
    •    Le 1er régiment de spahis (1er RS)
    •    Le 2e régiment étranger d’infanterie (2e REI)
    •    Le 21e régiment d’infanterie de marine (21e RIMa)
    •    Le 3e régiment d’artillerie de marine (3e RAMa)
    •    Le 1er régiment étranger de génie (1er REG)
    •    La 13e demi-brigade de la Légion étrangère (13e DBLE)

Depuis le 19 juin 2016, dans le cadre du nouveau modèle de l’armée de Terre, elle appartient à la 3e division de Marseille, aux côtés de la 11e brigade parachutiste de Toulouse et de la 2e brigade blindée de Strasbourg.