Depuis novembre 2019, une épidémie de dengue frappe les Antilles. En raison de la forte hausse des cas, le préfet de la Martinique, Stanislas Cazelles, a demandé le déploiement des jeunes du Régiment du service militaire adapté (RSMA) de Martinique.
Depuis quelques mois, les jeunes du service militaire adapté (SMA) de Martinique sont mobilisés dans la lutte contre la dengue. Depuis le début de l’épidémie, 27 communes sur 34 ont été impactées par le virus de la dengue. 1 620 cas ont été biologiquement confirmés en Martinique dont 5 cas graves en février 2020. Pour lutter contre ce fléau, il est indispensable de s’attaquer à la source : le moustique. Les jeunes du RSMA participent à la démoustication des communes martiniquaises et à la sensibilisation de la population. Cette semaine, des militaires de la 3e compagnie de réserve du 33e régiment d’infanterie de marine (RIMa) ont pris le relais du RSMA pour réaliser ces actions aux côtés de l’Agence régionale de santé (ARS) et des agents communaux.
Les campagnes de sensibilisation menées auprès de la population se poursuivent sur l’île afin de ne pas relâcher les efforts face à l’épidémie. Les opérations de repérage et de suppression de gîtes larvaires potentiels sont effectuées quotidiennement au sein de lieux publics (alentours des établissements scolaires, centres sportifs, aires de jeux pour enfants, chemins communaux en bord de mer, etc.) et d’espaces privés (foyers principalement). Tous les objets et zones permettant à l’eau de stagner doivent être détectés et neutralisés rapidement afin d’éviter la prolifération des moustiques. L’armée de Terre y veille afin de protéger les Français de cet ennemi minuscule mais redoutable.
En métropole, le SMA correspond au service militaire volontaire (SMV). Le SMA, rattaché au ministère des Outre-mer, est un dispositif militaire d’insertion socioprofessionnelle au profit des jeunes femmes et hommes de 18 à 25 ans éloignés de l’emploi et résidants dans les Outre-mer. Il est implanté dans les départements ultra-marins, en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française. Sa mission prioritaire : renforcer l’employabilité de 6 000 jeunes volontaires par an en leur transmettant des compétences professionnelles et sociales.
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