Exercice Acinonyx : La 11e BP s’entraîne pour honorer son contrat opérationnel de “brigade de l’urgence”

Acinonyx 2020 vise à entraîner la capacité de projection par voie aérienne de la force de réaction rapide des troupes aéroportées depuis le Pôle national des opérations aéroportées (PNOAP) situé à Toulouse. L’exercice de haute intensité s’est déroulé en trois temps :

• la montée en puissance, le regroupement et la préparation de l’opération aéroportée ;
• la saisie et la sécurisation des zones sur lesquelles seront largués les parachutistes ;
• la reconnaissance et la destruction d’objectifs.

Du 9 au 15 novembre, le PNOAP se met en place au 1^er RTP à Toulouse. L’objectif est de rassembler la Quick Reaction Force des Troupes Aéroportées (QRF TAP) en cas de déclenchement de l’alerte Guépard. La QRF TAP est une force composée d’un poste de commandement aérolargable, d’un poste de commandement et d’un Groupement Tactique Interarmes (GTIA). Le GTIA est armé en permanence par le 1^er régiment du train parachutiste (1^er RTP), le 35^e régiment d'artillerie parachutiste (35^e RAP), le 1^er régiment de hussards parachutistes (1^er RHP) et le 17^e régiment du génie parachutiste (17^e RGP), ainsi que par un des quatre régiments d’infanterie de la 11^e BP : un roulement est instauré entre le 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (3^e RPIma), le 8^e régiment parachutiste d'infanterie de marine (8^e RPIMa), le 1^er régiment de chasseurs parachutistes (1^er RCP) et le 2^e régiment étranger de parachutistes (2^e REP). Le PNOAP est un véritable carrefour. Point de ralliement, il permet un déploiement efficace en cas de crise. 

Du 15 au 19 novembre, au camp de Ger, ont lieu les phases d’assaut vertical puis de reconnaissance et de saisie d’objectif. Les fantassins qui s’entraînent pendant l’exercice sont des soldats du 1er RCP. Acinonyx est un exercice non seulement interarmes, mais aussi interarmées. Il se déroule en lien avec la brigade aérienne d’appui et de projection (BAAP-armée de l’Air et de l’espace) et s’appuie sur les services de soutien interarmées.

L’exercice a lieu tous les deux ans et cette année, en raison de la crise sanitaire liée au COVID 19, les parachutistes se sont adaptés en appliquant des règles strictes.