FAG : un nouveau radar pour la Guyane

La remise officielle de ce matériel de dernière génération a été réalisée en présence du général de division aérienne Philippe Adam, commandant supérieur des forces armées en Guyane (COMSUP FAG), de représentants de la Direction générale de l’armement, de l’état-major de l’armée de l’Air et du Commandement des forces aériennes, ainsi que d‘autorités civiles et militaires de Guyane. Etaient également présentes des délégations mexicaine et brésilienne, ainsi que le directeur général et des membres du personnel de la société Thales Raytheon Systems, conceptrice du radar.

Premier de sa catégorie à être déployé en France, ce radar fournira une couverture beaucoup plus étendue que son vénérable prédécesseur, le Centaure, installé sur le site du Centre de contrôle militaire de Kourou depuis 25 ans.

L’arrivée du GM406 sur la BA367 préfigure une modernisation générale des moyens concourant à la posture permanente de sureté (PPS) en Guyane en général, et à la défense aérienne du centre spatial guyanais en particulier. Ainsi, la rénovation prochaine du centre de contrôle permettra de renforcer les capacités actuelles de cette base aérienne dans le domaine du traitement et du fusionnement des informations, au sein du système de commandement et de conduite des opérations aériennes (SCCOA). Les potentialités offertes par le GM406 permettront d’élaborer une situation aérienne de la plus haute qualité et de la transmettre rapidement au centre national des opérations aériennes (CNOA) à Lyon.

Le SCCOA, premier programme incrémental qui comprend l’ensemble des radars de surveillance et de défense aérienne du territoire, dont le radar GM406de Guyane, ne cesse de renouveler et d’accroître progressivement ses capacités depuis vingt ans.

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent dans un cadre exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.