FAG : patrouilles de lutte contre l’orpaillage

Afin de maintenir la pression sur les exploitants illégaux des ressources aurifères guyanaises, les FAG arment régulièrement des patrouilles de reconnaissances en jungle en appui des gendarmes. Lorsque des exploitations clandestines sont découvertes, les gendarmes peuvent procéder à la saisie des matériels et ordonner la destruction des installations.

Plusieurs patrouilles ont été conduites dans l’ensemble du département, particulièrement dans les régions de « Repentir », de « Grand Santi », de  « Saint Georges » ou encore de « Saint Jean du Maroni » entre le 4 et le 15 novembre. A chaque fois, les militaires du 9^erégiment d’infanterie de Marine et du 3^erégiment étranger d’infanterie ont découvert des sites d’exploitation clandestins avec leurs infrastructures.

Au total, les FAG ont participé à la saisie ou à la destruction de plus de 200g d’or, près de 50 carbets, d’une trentaine de puits, de que l’ensemble du matériel nécessaire à l’extraction et à l’exploitation des boues (pompes, moteurs, groupes électrogènes), ainsi que du matériel logistique et des moyens de transport.

Le plus souvent surpris dans leur sommeil, les orpailleurs illégaux, les « garimpeiros », n’ont pas eu le temps d’échapper à la Police aux frontières qui a procédé à des contrôles d’identité. Les individus appréhendés ont immédiatement été reconduits à la frontière ou interpellés, quelques armes ont été confisquées.

La réponse au fléau de l’orpaillage illégal passe par une approche globale, impliquant l’ensemble des acteurs étatiques. L’état-major interministériel de l’opération Harpie et l’observatoire de l’activité minière permettent une bonne coordination entre les différentes entités chargées de cette lutte.

Les FAG sont engagées depuis 2008 dans la mission intérieure Harpie de lutte contre l’orpaillage clandestin, en soutien des forces de gendarmerie et de police. Cette mission rend de plus en plus difficile l’action des orpailleurs clandestins.