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FAG : « La Capricieuse » lutte contre la pêche illicite avec la Marine Brésilienne

Mise à jour  : 21/10/2014

Dans le cadre de la coopération engagée par la France et le Brésil dans le cadre de la lutte contre la pêche illicite, le patrouilleur P400 La Capricieuse et la vedette de surveillance côtière de la gendarmerie maritime Mahury ont participé du 25 au 29 septembre 2014 à une patrouille conjointe avec les patrouilleurs de la Marine brésilienne Bocaina et Guaruja. A cette occasion, un officier de liaison de la Marine brésilienne était embarqué à bord du patrouilleur français, dans le but de renforcer l’interopérabilité.

Cette coopération a permis de contrôler et verbaliser sept navires, d’en dérouter deux autres, et de prévenir tout tentative de pêche illégale dans les eaux françaises ou sur les réserves brésiliennes.

Côté brésilien, le patrouilleur Bocaina  a contrôlé huit navires dans ses eaux nationales. L'un d'eux, le Raylan, a été dérouté vers le port de Macapa où il est toujours retenu administrativement par les autorités brésiliennes.

Côté français, La Capricieuse a intercepté un ligneur Vénézuélien, le Dona Virgilia II qui pêchait sans licence dans la zone économique exclusive (ZEE) française. Près de deux tonnes de poisson ont été rejetées à l’eau, et des procès-verbaux ont été adressés aux autorités vénézuéliennes afin d’instruire un retrait d’immatriculation. Ce navire illégal avait été reporté à La Capricieuse par un Falcon  50 de la Marine Nationale.

Basées à Cayenne, en Guyane, les deux patrouilleurs La  Gracieuse et La Capricieuse sont placés sous le commandement du COMSUP des forces armées en Guyane (FAG). Leurs  missions sont variées : surveillance de l'espace maritime lors des tirs de fusée au centre spatial guyanais, lutte contre les activités illicites en mer (pêche illégale et narcotrafic), souveraineté dans les ZEE françaises, coopération régionale et rayonnement de la France à l’étranger.

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent dans un cadre exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense