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FFDj : dans la peau d’un radariste sur Falcon 50

Mise à jour  : 04/11/2014

Du 12 au 26 octobre 2014, le maître principal Stéphane a effectué 60 heures de vols à bord d’un Falcon 50 au-dessus du golfe d’Aden et le long de la côte somalienne. Après 11 000 heures de vol, 33 ans de service dans la Marine nationale et une carrière opérationnelle bien remplie, cette mission était sa première à Djibouti au profit de l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante.

Le maître principal Stéphane est détecteur navigateur. Les yeux rivés sur son radar, il détecte les navires jusqu’à 60 km de distance et fait partager cette vision large au reste de l’équipage du Falcon 50, pour mieux appréhender l’environnement dans lequel l’avion évolue. Dans le cadre d’une interception, cette capacité de détection est essentielle au guidage des bâtiments de la coalition européenne.

Avant toute sortie, le maître principal Stéphane prépare la cartographie utile à l’ensemble de l’équipage. A bord, il tient un journal de bord qui assemble diverses données : brèves descriptions des points observés, altitude, horaires, vitesses… Il est complété par une prise de photographies, le tout constituant une source de renseignements précieux qui sont ensuite analysés dans le cadre des missions de surveillance et de renseignement.

Le Falcon 50 est facilement modulable et peut donc être reconfiguré en fonction des missions qui lui sont assignées. Ses capacités logistiques (largage de canots de survie) et technologiques (détection de surface) en font, par exemple, un aéronef parfaitement adapté aux exigences des missions de surveillance maritime. Avant de partir à Djibouti, le maître principal Stéphane a ainsi pu voler sous cette configuration en participant, , à l’action de l’Etat en mer en France dans le cadre, notamment, du plan Vigimer (l’équivalent de Vigipirate en mer) et des secours maritimes.

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. Elles participent ainsi au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, les FFDj bénéficient d'une capacité d’entraînement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense