Dans la peau d’un chargé de projet maîtrise d’œuvre

Technicien Supérieur d’Etude et de la Fabrication (TSEF), Julien a rédigé les études techniques des opérations de maîtrise d’œuvre et surtout assuré le suivi technique, administratif et financier du chantier  qui a employé jusqu’à près de 150 ouvriers d’entreprises djiboutiennes.

« Nous attendions l’ouverture du Grand Bara avec impatience » s’exclame le capitaine Eugénie. « Ce lieu est aussi  un espace de détente moderne pour nos soldats ». L’adjudant Jean-Emmanuel renchérit en accentuant sur les qualités des locaux « Le bâtiment est clair et il y fait frais. Il est bien insonorisé et l’on peut y déjeuner dans le calme ».

Tout comme en métropole, un tel projet se réalise en plusieurs phases : étude, rédaction, appel d’offre, travaux puis pour terminer, remise à l’utilisateur. Sur un théâtre extérieur, « les contraintes sont plus importantes » selon Julien, « il faut d’abord tenir compte du calendrier lié aux activités opérationnelles ; ensuite il est indispensable d’évaluer le temps de livraison des matériaux et du matériel en provenance de France. Ici, à Djibouti, il a également été nécessaire de s’adapter aux rudes contraintes climatiques ; enfin, on ne trouve pas toutes les expertises localement ». Pour pallier cette dernière difficulté, l’expérience du chef de projet se révèle indispensable.

Pour sa première mutation à l’étranger, Julien aura relevé un défi de taille en participant activement à la transformation des emprises françaises à Djibouti. D’importants travaux impliquant la direction d'infrastructure de la défense (DID) ont été réalisés ces dernières années : nouveau centre médico-chirurgical des FFDj, réhabilitation de logements et de bureaux, etc. Il peut à présent rentrer de son séjour de 4 ans avec la satisfaction d’avoir vécu une belle et rare aventure à Djibouti.