Mission Bois Belleau : Interaction avec la Marine américaine

Cette période d’interaction est l’occasion de renforcer l’interopérabilité, notamment dans le secteur de la logistique opérationnelle, domaine indispensable pour durer à la mer. Ainsi, le 17 décembre 2013, un hélicoptère de transport américain, de type Sikorsky CH-53 Sea Stallion a réalisé un entraînement à l’appontage sur le porte-avions Charles de Gaulle.

Le 29 décembre 2013, pour la première fois depuis près de dix ans, le porte-avions Charles de Gaulle a été ravitaillé en combustible par un pétrolier américain, l’USNS Arctic. Un entraînement au transfert de charges lourdes, c'est-à-dire plusieurs centaines de kilos de munitions, de courrier, de vivres, ou de matériel, a également été réalisé avec ce navire allié, de façon simultanée, ce qui est totalement inédit. La frégate Bulkeley, escorte du porte-avions Harry S. Truman, a elle aussi été ravitaillée dans le même temps.

Enfin, le 30 décembre 2013, un F18 américain catapulté depuis le porte-avions Harry S. Truman a ravitaillé en vol un Rafale Marine et un Super Etendard Modernisé.

A ces diverses manœuvres, s’ajoutent des échanges d’équipages, comme la venue d’une délégation de pilotes et d’officiers du porte-avions Harry S. Truman à bord du porte-avions Charles de Gaulle le 29 décembre 2013. Aux côtés de leurs homologues français, ils ont vérifié les procédures permettant aux navires et aux aéronefs des deux nations d’évoluer en commun dans les meilleures conditions opérationnelles.

Enfin, le 30 décembre, le contre-amiral Chaperon, commandant de la Task Force 473 a quant à lui accueilli à bord du porte-avions son homologue, le contre-amiral Sweeney, commandant de la Task Force 50, pour s’entretenir des premières actions menées et évoquer la suite de cette coopération bilatérale dont l’objet est de renforcer l’interopérabilité aéronavale des deux pays.