Point de situation des opérations du 25 au 31 janvier
TERRITOIRE NATIONAL
LES ARMEES CONCOURENT AUX OPERATIONS DE LUTTE CONTRE LA PROPAGATION DE LA PESTE PORCINE AFRICAINE
Les armées vont concourir aux opérations menées par les services de l’Etat, dont l’Office national des forêts, pour endiguer puis enrayer la propagation de la peste porcine africaine, dans la zone frontalière avec la Belgique.
Dans une logique de réactivité, les armées engageront des unités stationnées à proximité des Ardennes, lesquelles n’utiliseront pas d’armement, mais agiront en soutien des autorités sanitaires, en transportant notamment de grandes cages-pièges. Elles participeront également aux opérations de rabattage.
Les camions militaires peuvent transporter de gros volumes sur des terrains accidentés, des capacités qui s’avèrent nécessaires pour les opérations menées dans la zone concernée.
Les opérations commencent ce jour par le transport de cages-pièges par le 16ème bataillon de chasseurs à pied de Bitche, et se poursuivent ce week-end, avec la participation aux opérations de battues d’une quarantaine de volontaires du 1er régiment du service militaire volontaire de Montigny-lès-Metz, encadrés par des militaires d’active.
RCA
FORMATION DU BATAILLON GABONAIS DE LA MINUSCA.
Dans le cadre du partenariat militaire opérationnel (PMO), les éléments français au Gabon (EFG) ont participé à la formation des 550 soldats du bataillon gabonais n°5 (BAT GAB 5) à l’occasion de leur projection au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA). Le Gabon est en effet un pays contributeur aux opérations de maintien de la paix (OMP) de l’ONU.
Durant 5 semaines, principalement à Libreville, les soldats gabonais ont donc été formés aux techniques de contrôle de zones telles que la tenue de check-points, la conduite de patrouilles ou l’escorte de convois, mais aussi au tir et au secourisme. Ils ont également été sensibilisés à la lutte contre les engins explosifs improvisés.
En complément, les cadres de ce bataillon ont quant à eux suivi une formation plus générale sur le cadre et les standards des opérations de maintien de la paix de l’ONU, leur mise en œuvre, et leurs normes de conduite individuelle notamment.
Une fois le bataillon gabonais déployé, en décembre 2018, le détachement d’appui opérationnel (DETAO) français du camp de M’Poko à Bangui, a pris le relais pour prolonger ces actions de formations, sous le contrôle opérationnel des EFG. Ainsi, il y a quelques jours, à la suite de la cession par la France de 5 Véhicules de l’Avant Blindés (VAB) français, les militaires du DETAO ont formé les pilotes gabonais de ces véhicules. Les équipes de maintenance recevront une instruction dans un avenir proche.
CORYMBE
DEPLOIEMENT DU PHA MISTRAL DANS LE GOLFE DE GUINEE
Le lundi 21 janvier 2019, le Porte-Hélicoptères Amphibie (PHA) « Mistral » a appareillé de Toulon pour relever le patrouilleur de haute-mer « commandant Blaison », et assurer le 145e mandat de la mission Corymbe dans le golfe de Guinée.
Le nouveau déploiement du « Mistral », qui sera accompagné du patrouilleur de haute-mer « commandant Birot », répond aux objectifs stratégiques de l’opération Corymbe, en particulier :
Les marins du « Mistral » connaissent déjà le golfe de Guinée puisque le bâtiment a été déployé dans la zone à l’automne 2018 dans le cadre du 143e mandat de l’opération Corymbe, et ce sera cette fois encore l’occasion de tirer profit des capacités opérationnelles du PHA dans le cadre des interactions à venir avec les pays riverains du Golfe de Guinée, par exemple dans le cadre d’un exercice amphibie conjoint avec les forces ivoiriennes.
Le « Mistral » est depuis hier, mercredi 30 janvier, en escale à Dakar, après avoir réalisé une patrouille commune avec la frégate de surveillance marocaine Mohammed V entre le 24 et le 28 janvier. Cette interaction est une application concrète et opérationnelle de la coopération trilatérale mise en œuvre par la France, le Maroc et le Sénégal dans le domaine de la sécurité maritime.
Les bâtiments ont ainsi effectué une série de manœuvres communes et d’exercices au large des côtes marocaines. Cette opération, qui a démontré le très bon niveau d’interopérabilité entre les deux marines, a contribué à l’établissement de la RMP (Recognize Maritime Picture) qui consiste à établir et partager une situation tactique commune.
En cinq jours, les trois bâtiments ont ainsi assuré une surveillance dans une zone de plus de 39 600 milles nautiques carrés, soit le quart de la superficie de la France métropolitaine.
GAN
LE GROUPE AERONAVAL EN EXERCICE FANAL 2019
Courant février, la Marine nationale va conduire en mer Méditerranée un entraînement opérationnel de grande ampleur au profit du groupe aéronaval. Baptisé FANAL 2019, cet exercice constitue la conclusion de la phase de remontée en puissance du porte-avions « Charles de Gaulle », débutée il y a quelques mois à la suite de son arrêt technique majeur.
Cet entraînement est la dernière étape avant le déploiement opérationnel du groupe aéronaval.
Dans la continuité des périodes de remise en condition opérationnelles du porte-avions, de son équipage et de ses pilotes, mais aussi de ses escorteurs, il s’agit de faire évoluer l’ensemble du groupe aéronaval, également appelé Task Force 473, dans un environnement soumis à de multiples menaces et de conduire des opérations aéromaritimes dans l’ensemble de son spectre d’emploi : la lutte anti-aérienne, la lutte sous la mer, la lutte anti-navire, et bien sûr la supériorité aéromaritime et la projection de puissance aéroterrestre.
Avec la participation de 3500 militaires, de plusieurs frégates et bâtiments de soutien, et d’un sous-marin nucléaire d’attaque, les objectifs de FANAL 2019 sont ambitieux, et reflètent le haut niveau de préparation et d’entrainement qui conditionne le succès des opérations de demain.
Au cœur de ces opérations, l’exercice FANAL 19 a également pour vocation la qualification opérationnelle de l’état-major embarqué de la force aéromaritime de réaction rapide française (FRMARFOR), qui commandera le Groupe-Aéronaval lors de ses futurs déploiements.
Enfin, FANAL se caractérise par sa forte dimension interalliée. Impliquant trois partenaires, les Etats-Unis, l’Espagne et l’Italie, FANAL démontrera ainsi le haut niveau d’interopérabilité de la Marine nationale avec ses alliés.
Le contre-amiral Olivier Lebas, commandant de la force aéromaritime de réaction rapide française (FRMARFOR), commandera le groupe aéronaval pendant l’exercice. Il commandait déjà la TF473 lors de ses précédents déploiements.
CHAMMAL
SITUATION MILITAIRE DU THEATRE
Les Forces démocratiques syriennes, dont l’offensive est appuyée par les forces aériennes d’une part et l’artillerie de la Task Force Wagram d’autre part, ont poursuivi leur progression dans la moyenne vallée de l’Euphrate. Après la reprise et la libération de Marashida, les opérations de reconquête des territoires occupés par Daech, menées par les FDS, entrent dans leur dernière phase, avant une période de sécurisation qui lui succèdera.
La situation sécuritaire en Irak est stable, et les Forces de Sécurité irakiennes maintiennent un rythme opérationnel élevé. Elles poursuivent leurs efforts visant les flux et ressources logistiques, ce qui se concrétise par des prises de quantités importantes d’explosifs, de munitions et d’armement aux dépends de Daesh, dont il faut rappeler le régime de semi-clandestinité, notamment dans la région du plateau d’Hawija, entre Bagdad et Mossoul.
ACTIVITE DE LA FORCE
Le dispositif français déployé au Levant n’a pas évolué.
La Task Force (TF) Wagram appuie les forces démocratiques syriennes contre Daech dans la région d’Hajine.
La TF Wagram a réalisé, depuis le territoire irakien, 33 missions de tir (7 éclairements, 4 appuis, 22 aveuglements – bilan du 23 au 29 janvier inclus).
Les aéronefs français basés en Jordanie et aux Émirats arabes unis poursuivent leurs actions contre Daech, au sein de la coalition.
Cette semaine, les aéronefs de l’opération Chammal ont réalisé 26 sorties aériennes (bilan du 23 au 29 janvier inclus). Les Rafale français ont conduit 07 frappes cette semaine au sud de la ville d’Hajine sur des combattants de Daech, dans la moyenne vallée de l’Euphrate, là où les Forces démocratiques syriennes produisent leur principal effort.
La phase de transition entre le départ du groupe aéronaval américain « USS Stennis » et l’arrivée de renfort d’avions de chasse américains explique l’augmentation du volume des sorties aériennes dont certaines ont été effectuées depuis la Base aérienne des Emirats Arabes Unis.
La Task Force (TF) Monsabert poursuit sa mission d’assistance et de conseil de l’état-major de la 6ème division irakienne, qui est en charge de la sécurisation de l’ouest du grand Bagdad. Elle conseille également ponctuellement les brigades qui lui sont subordonnées.
La Task Force Narvik quant à elle continue sa participation à l’instruction opérationnelle de l’ICTS (Iraqi Counter Terrorism Service).
BARKHANE
APPRÉCIATION DE SITUATION
Les 27 et 28 janvier 2019, le général d’armée François Lecointre, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu à Niamey, au Niger, pour assister au Comité de défense et de sécurité (CDS) du G5 Sahel.
Le CEMA a ainsi participé à la réunion des chefs d’état-major généraux africains (CEMGA) et du commandant de la Force conjointe organisée dans le cadre plus global du Comité de défense et de sécurité du G5 Sahel.
Cette rencontre avait pour thème principal la dimension « défense » de l’initiative conduite par les cinq partenaires africains (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) face à la menace des groupes armés terroristes sur la bande sahélo-saharienne, cette alliance agissant dans les domaines de la sécurité mais aussi du développement.
Les chefs d’état-major sont revenus sur les avancées réalisées dans le cadre de l’opérationnalisation de la force conjointe du G5 (FC G5) Sahel avec une présentation du rapport d'activité de la Force réalisée par le général mauritanien commandant la Force conjointe, le général Hanana. Cela a également été l’occasion pour le général commandant le Collège de défense, du G5 Sahel, le général Brahim Vall, d’établir le bilan d'une première année de scolarité.
Le rapport d’activité contenait les thèmes suivants : la consolidation de l’aptitude des bataillons à remplir leurs missions, la vérification de l’aptitude des PC de fuseaux – le fuseau OUEST au niveau de la frontière entre la Mauritanie et le Mali, le fuseau CENTRE, aux frontières qui séparent le Mali, le Niger, et le Burkina-Faso, et le fuseau EST, entre le Niger et le Tchad – à conduire des opérations, la montée en puissance matérielle des bataillons, et la vérification du cadre de conformité au droit international.
Lors de cette réunion, le général Lecointre a salué le chemin parcouru par la force conjointe et a souligné la détermination de ses partenaires à poursuivre leurs efforts pour la rendre pleinement opérationnelle, en rappelant que la France demeurait engagée à leurs côtés.
La situation sécuritaire est stable à l’échelle de la bande sahélo-saharienne. Localement, les forces armées de nos partenaires ont été confrontées à des incidents sécuritaires, qui pour certains ont nécessité un appui de la force Barkhane, sur les plans opérationnels et médicaux notamment.
Les deux principaux évènements ont touché les forces de défense et de sécurité du Burkina-Faso le lundi 28 janvier 2019, et les forces maliennes au nord du Gourma, à Tarikent, le mardi 29 janvier 2019.
Le 28 janvier 2019 au petit matin, les forces de défense et de sécurité du Burkina-Faso situées dans la localité de Nassaoumbou, à une vingtaine de kilomètres au sud de la forêt de Foulsare, ont été la cible d’une importante attaque terroriste. A la demande des autorités militaires burkinabés, la force Barkhane a dans un premier temps envoyé dans la zone une patrouille de M2000 qui a réalisé une démonstration de force (show of force) et une patrouille Tigre du groupement tactique désert aérocombat (GTD-A) en reconnaissance. Aucune frappe n’a été effectuée à cette occasion.
En milieu de journée, un second module héliporté de la force a été déployé pour évacuer quatre blessés des forces armées burkinabés en direction de Ouagadougou où ils ont été pris en charge par les services de santé locaux.
Le 29 janvier 2019 au matin, le camp des forces armées maliennes (FAMa) de Tarikent situé à environ 150 kilomètre au nord de Gao a également été la cible d’une attaque. Alertée par les FAMa, la force Barkhane a engagé successivement deux patrouilles (Tigre-Gazelle et Tigre-Tigre) du groupement tactique désert aérocombat (GTD-A) pour intervenir, ce qui n’a pas été nécessaire, et renseigner sur la situation opérationnelle dans le secteur. En milieu de matinée, deux hélicoptères médicalisés Caïman et Cougar ont atterri sur le camp FAMa pour évacuer sept blessés FAMa tandis qu’un détachement du groupement de commandos montagne (GCM) sécurisait la zone. A leur arrivé à Gao, les blessés ont été pris en charge par les équipes médico-chirurgicales françaises.
Par ailleurs, dans l’après-midi, le GTD-A et les GCM ont mené une action de fouille dans un village situé à une trentaine de kilomètre au nord du lieu de l’attaque.
En parallèle de ces opérations ponctuelles, Barkhane poursuit ses opérations de contrôle de zone dans le Liptako, qui permettent de et de consolider la présence des forces armées maliennes (FAMa) dans cette région.
ACTIVITÉ DE LA FORCE
En décembre 2018 et en janvier 2019, le groupement tactique désert blindé (GTD-B) « Griffon » a planifié et conduit des opérations de contrôle de zones dans le Liptako, en coopération avec les forces armées maliennes. En particulier, trois opérations de contrôle de zones successives, menées par deux sections maliennes, ont permis de mettre en lumière les progrès effectués par les FAMa, notamment sur le chemin de l’autonomie.
La première opération été conduite du 16 au 31 décembre dans la région d’Akabar, et a été mise à profit pour intégrer pleinement un escadron de reconnaissance FAMa au sein du groupement français.
Au cours de la deuxième opération, du 03 au 07 janvier, les FAMa ont progressé en tête, avec un escadron blindé français sur AMX10 RC en appui lors d’une opération de reconnaissance à la frontière du Mali et du Niger.
Enfin, les 11 et 12 janvier, les FAMa ont mené une opération de manière totalement autonome. Baptisée SAKHINE, son objectif était de reconnaître deux villages à l’ouest de Ménaka : In-Azole et Tideba, situés à proximité de la route nationale 20, l’axe principal reliant Menaka à Ansongo.
Cette dernière opération a été réalisée en étroite collaboration avec le chef de corps du bataillon de Ménaka et s’est avérée inédite pour Barkhane dans cette région. Les soldats du GTD-B, évoluant à distance, étaient prêts à intervenir si nécessaire.
Cette opération marque une étape dans la progression opérationnelle des FAMa, qui ont fait preuve de motivation dans la préparation et la conduite de cette action. Elle témoigne d’une dynamique positive, notamment dans le domaine tactique, et laisse présager de belles perspectives de travail conjoint, alternant les phases d’entraînement et les opérations.
La formation au profit des forces partenaires est un des piliers de l’action de la force Barkhane.
Ces deux derniers mois, la brigade prévôtale de N’Djamena, au Tchad, a poursuivi son action au profit des forces de sécurité tchadiennes et maliennes. La brigade a ainsi réalisé des détachements d’instruction opérationnels (DIO) dans les domaines de la sécurité aéronautique mais aussi de la criminalistique. Cette dernière regroupe l’ensemble des techniques mises en œuvre pour établir la preuve d’un délit ou d’un crime et d’en identifier l’auteur, ainsi que pour mener des interventions et conduire des ’enquêtes judiciaires en opération.
Plusieurs formations ont ainsi été délivrées au Tchad et au Mali, et parmi celles-ci on peut noter la formation de 16 gendarmes de l’armée de l’air tchadienne qui ont été initiés à la conduite d’investigation en cas d’accident aéronautique militaire. Les prévôts maliens de Gao, une plateforme de forte activité aéronautique, ont également été entraînés.
En criminalistique, ce sont les techniciens en police technique et scientifique de quatre légions de gendarmerie maliennes qui ont pu bénéficier de l’enseignement de nos formateurs nationaux. Cette formation pratique s’est appuyée sur des cas concrets et des techniques adaptées au théâtre. Elle s’est terminée par la délivrance de mallettes d’intervention permettant aux stagiaires de délivrer immédiatement leurs savoirs dans leurs unités.
A Abéché, les gendarmes ont été entraînés à la maîtrise d’individu armé et non armé.
Enfin, les prévôts tchadiens ont été formés en vue de leur engagement auprès des unités de la force conjointe du G5 Sahel, ce qui leur permettra de collecter des éléments de preuve au plus près des opérations afin de poursuivre la lutte anti-terroriste sur le plan judiciaire.
La force Barkhane continue d’aider la population malienne au quotidien.
A Gao par exemple, la force Barkhane conduit depuis plusieurs années une action civilo-militaire (CIMIC) d’importance dans les maraîchages de Gao, qui permet à plus de 200 familles maliennes de travailler et de tirer un salaire direct de cette activité.
Après le conflit qui a touché le nord du pays en 2013, le maraîchage avait failli disparaître. C’est pourquoi la force Barkhane, prenant sur ce sujet le relais de la force Serval, a lancé ce projet de réhabilitation en délimitant notamment les zones de culture et en installant une motopompe pour alimenter les cultures en eau. Moins d’un an après, les maraîchers ont atteint l’autosuffisance alimentaire pour leurs familles et se sont engagés dès la deuxième année dans la vente de leurs produits au marché de Gao. Ce fonctionnement leur a ainsi permis d’autofinancer l’entretien et l’achat de matériel.
D’autres projets, auxquels participe directement la force Barkhane, vont être conduits dans un futur proche. Ils concernant l’extension des zones de maraîchage, la pose de clôtures, la création de bassins de rétention d’eau et l’achat de matériel d’arrosage, qui vont permettre d’offrir du travail à plus de 100 familles.
Au-delà de l’aspect économique, le maraîchage de Djidara est aussi une véritable réussite car il constitue un vecteur d’intégration important pour les femmes, d’une part, qui vendent les produits sur les marchés, mais aussi et surtout pour la jeunesse de Gao, à qui ce type de projet offre un avenir.
Il faut souligner également que la force Barkhane s’attache à transmettre aux forces maliennes son expérience dans le domaine de la coopération civilo-militaire (CIMIC), qui constitue une capacité essentielle pour les forces armées engagées dans les zones instables, et permettent aux Maliens de se rapprocher de leurs forces armées.
Ainsi, à Ménaka, les progrès effectués sur le plan sécuritaire ont permis au commandant du régiment de la ville de mettre sur pied une équipe CIMIC, conseillée par les experts de Barkhane dans ce domaine. Cette équipe va à la rencontre des habitants pour réfléchir avec eux aux actions à mettre en place pour répondre à leurs difficultés du quotidien.
Ces dernières semaines, ces actions ce sont concrétisées par la distribution de kits scolaires ou par des aides médicales à la population qui ont été préparées avec l’ONG Tulipe notamment pour la confection des caisses médicales.
Dans les prochains jours, les deux équipes ont prévu de se rendre au camp où des habitants de Ménaka, qui étaient allés se réfugier au Niger afin d’échapper aux exactions, sont revenus depuis un mois environ.
Les avions de la force Barkhane ont réalisés 95 sorties, parmi lesquelles 36 sorties de chasse, 15 sorties de ravitaillement / ISR, et 44 missions de transport. 95 sorties avaient été réalisées la semaine dernière.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense