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Atalante: le Floréal porte assistance à un boutre en détresse

Mise à jour  : 02/06/2014

Le 25 mai 2014, la frégate de surveillance Floréal, engagée dans la mission de lutte contre la piraterie Atalante a participé à une opération de sauvetage au profit d’un équipage à la dérive dans le golfe d’Aden.

Le 24 mai dans l’après-midi, tandis que le Floréal patrouillait dans l’International Recommended Transit Corridor (l’IRTC est un couloir maritime sécurisé par les différentes forces navales en présence dans le Golfe d’Aden), le commandant a été informé de la présence d’un boutre à la dérive dans sa zone de patrouille. Peu auparavant, un avion de patrouille maritime japonais avait repéré l’embarcation battant pavillon yéménite.

Trente minutes plus tard, l’hélicoptère Panther de la frégate française décollait pour repérer les infortunés et tenter, sans succès, d’établir un contact radio. Le Floréal a finalement rejoint le bateau yéménite le soir même, après avoir parcouru à vitesse maximale les 120 km les séparant. Un premier échange établi par l’équipe de visite a permis de constater la disparition de l’unique hélice du boutre ainsi que l’absence de VHF.

Le matin du 25 mai, le Floréal a procédé au remorquage de l’embarcation. Une équipe constituée de membres de la brigade de protection et d’un interprète a été déployé sur le petit bateau de commerce. Cette manœuvre s’est révélée particulièrement délicate compte tenu de la légèreté de l’embarcation remorquée. Navigant à vitesse très lente, ce n’est que de nuit que le Floréal est arrivé au large du port d’Ash Shihr au Yémen. Le bâtiment français a pu alors procéder au transfert de responsabilité avec un autre boutre venu poursuivre le remorquage jusqu’à bon port.

La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement quasi-permanent d’au moins une frégate de la Marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.


Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense