Mission Jeanne d’Arc : Le bilan

Le groupe « Jeanne d’Arc » avait quitté Toulon le 25 février dernier. On retrouvait à son bord : un détachement de la flottille amphibie avec un engin de débarquement amphibie rapide et deux chalands de transport de matériel, un détachement de fusiliers marins, un détachement de la flottille 22S avec une Alouette III et un détachement d’hélicoptères de l’aviation légère de l’armée de Terre avec deux Gazelle.

Ponctuellement, le groupe a été renforcé par un groupe tactique embarqué de 150 militaires appartenant à la 6^e brigade légère blindée issus du 21^e régiment d’infanterie de marine et du 1er régiment étranger du génie, mais aussi par d’autres bâtiments de la Marine nationale comme la frégate de surveillance Nivôse ou encore le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain Seine.

Ce déploiement a été marqué par de nombreux exercices interarmées et interalliés.

Tout au long de son parcours, le groupe a réalisé de nombreuses interactions afin de maintenir un très haut niveau d’interopérabilité avec les pays riverains alliés : Egypte, Afrique du Sud, Brésil, Mexique ou encore Etats-Unis.

Cette mission « Jeanne d’Arc 2019 » aura aussi été marquée par le déploiement du PHA Tonnerre au Mozambique afin de porter assistance aux populations sinistrées après le passage du cyclone Idai. Côté formation, ce sont 130 officiers-élèves qui, intégrés dans les services et dans les tours de quart, au plus près des équipages du PHA Tonnerre et de la frégate La Fayette, ont pu développer de véritables compétences d’expert des systèmes navals. Pour finir cette mission, ce sont ces mêmes officiers-élèves qui ont pris les commandes du groupe « Jeanne d’Arc » durant l’exercice de synthèse final Etendard.

Après avoir mis en pratique pendant cinq mois les connaissances acquises à l’Ecole navale, les 130 officiers-élèves terminent cette mission Jeanne d’Arc, prêts à rejoindre leur affectation et prendre la tête de différents services au sein des forces de la Marine nationale.