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Mission Foch : Le groupe aéronaval pleinement engagé contre le terrorisme

Mise à jour  : 27/02/2020

Engagés du 29 janvier au 20 février au sein de l’opération Chammal, les vingt Rafale marine et les deux E2C-Hawkeye du groupe aérien embarqué sur le porte-avions Charles de Gaulle ont réalisé 667 heures en vols opérationnels, dont un peu plus de 150 de nuit. Ces nombreuses heures de vol au-dessus du théâtre du Levant ont permis au groupe aéronaval de contribuer activement à la lutte contre le terrorisme, menée par la coalition internationale.

Les aéronefs de la Marine nationale ont mené à bien plusieurs types de missions, allant de la reconnaissance et du recueil d’informations à l’appui des troupes au sol. En tout, la trentaine de pilotes du groupe aérien embarqué a réalisé, grâce au soutien entier du groupe aéronaval et de ses près de 2 900 marins, 127 sorties sur le théâtre, soit une moyenne de six missions par jour.

En appuyant les moyens français engagés dans l’opération, les unités du groupe aéronaval ont contribué à la recherche et à la caractérisation d’activités djihadistes au travers de 53 vols de reconnaissance. Les aéronefs de la Marine nationale ont également effectué 74 missions d’appui au sol afin de protéger les troupes de la coalition à terre, en dissuadant l’ennemi. L’objectif de ces vols était d’identifier puis d’entraver les capacités militaires résiduelles de l’organisation terroriste Daech qui œuvre désormais dans la clandestinité. Avec le soutien des armées de l’Air française et étrangères, 260 ravitaillements en vol ont été réalisés, permettant d’accroître le temps de présence des aéronefs de la Marine nationale sur le théâtre d’opérations.

Ce mois d’opérations en Méditerranée orientale a également vu la réalisation du premier vol opérationnel de Rafale marine au nouveau standard F3-R. Les vols ont commencé dès l’entrée du groupe aéronaval dans l’opération Chammal et se sont poursuivis durant toute la présence du groupe aéronaval sur le théâtre. Mis en œuvre par flottille, ces aéronefs de dernière génération offrent une avancée capacitaire conséquente en matière de communication, de renseignement et d’armement. Autre première mise en œuvre pendant l’opération, le ravitaillement en vol des Rafale marine par un A330 Phénix de l’armée de l’Air. Parti d’Istres, cet avion a assuré le ravitaillement en vol de deux patrouilles de Rafale marine au-dessus du théâtre d’opérations.

Enfin, la présence du groupe aéronaval en Méditerranée orientale a également permis d’organiser de nombreux exercices de coopération entre la Marine nationale et les pays riverains, ainsi qu’avec les forces britanniques et la 6e flotte déployés en permanence dans la zone. Au total, 21 interactions ont eu lieu (exercice de défense aérienne, de combat aérien, de secours en mer, cross deck, plongées etc.) entre les unités françaises et les unités étrangères, permettant de renforcer notre interopérabilité et de travailler à l’harmonisation de procédures dans la perspective d’activités futures. Ces coopérations ont permis de renforcer les liens entre la France et ses partenaires. Par ailleurs, dès son départ de Toulon le 21 janvier, le groupe aéronaval a intégré des bâtiments d’escortes qui ont pleinement pris part au déploiement et à la défense du groupe aéronaval, d’abord la frégate grecque HS Spetsai, puis l’HS Psara, son sistership, ainsi qu’un destroyer américain, l’USS Ross, témoignant de la force des liens opérationnels avec nos partenaires.

Le Groupe aéronaval, constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle est actuellement déployé pour la mission Foch. Après une première partie effectuée en Méditerranée orientale, le GAN se déploiera en Atlantique puis en mer Baltique. Cette deuxième partie sera quant à elle axée sur la coopération de la France avec ses partenaires européens et membres de l’Alliance Atlantique.   


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense