Le 13 mars 2019, à peine arrivé au large de la Syrie, le groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles-de-Gaulle a mené ses premières missions aériennes au sein de l’opération Chammal. Rafale Marine et Hawkeye ont été catapultés pour soutenir les troupes au sol et acquérir du renseignement tandis que les autres aéronefs du GAN, les bâtiments de surface, dont la frégate danoise Niels Juel, assuraient la maîtrise et le contrôle de l’espace aéromaritime.
L’arrivée du GAN vient renforcer les capacités militaires de la France impliquées dans l’opération Chammal et consolide la coalition agissant au sein de l’opération Inherent resolve visant à lutter contre Daesh. Le groupe aéronaval français connaît bien ce théâtre d’opérations au Levant puisqu’il a déjà conduit trois missions Arromanches depuis janvier 2015, prenant ainsi une part significative, dans la campagne militaire ayant contribué au démantèlement de Daech.
Ce renforcement de capacités illustre la détermination de la France et de ses alliés européens et américains à mener jusqu’à son terme la défaite militaire de Daech. Alors que les combats actuels sont désormais concentrés sur un territoire réduit, cette force navale apporte des capacités aéronavales de surveillance, d’appréciation de situation et d’intervention permettant d’observer toute possible reconfiguration et de contrer une résurgence potentielle du groupe terroriste.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense