Après avoir franchi le Canal de Suez et retrouvé la Méditerranée orientale, le groupe aéronaval formé autour du porte-avions Charles de Gaulle a participé du 30 juin au 2 juillet à l’exercice bilatéral Ramsès 19 avec les forces égyptiennes.
Ces trois jours ont été rythmés par des exercices de lutte antisurface, de lutte anti-aérienne, des interactions entre les chasseurs français et égyptiens ainsi que des échanges de personnel entre les bâtiments naviguant au large de l’Egypte. Dans le cadre des opérations aériennes, des exercices « air-air » opposants F-16 et Rafale égyptiens aux Rafale Marine du groupe aérien embarqué (GAé) ont été menés. Des patrouilles mixtes, composées d’avions de combat égyptiens et français, ont également été constituées pour renforcer l’interopérabilité.
Une trentaine d’officiers de liaison français et égyptiens ont été embarqués sur les bâtiments alliés afin d’établir un réseau de communication entre les unités déployées et de faciliter la conduite des opérations. Des contrôleurs tactiques français ont également été envoyés du porte-avions vers les centres de décision égyptiens, pour assurer la coordination des activités aériennes.
Ces manœuvres tactiques visaient à renforcer l’interopérabilité entre les deux armées dans les domaines aériens et navals. Elles s’inscrivent dans le cadre d’une coopération bilatérale soutenue, comme en témoignent les interactions régulières entre les deux pays à l’occasion des déploiements français conduits en Méditerranée orientale et en mer Rouge, ou encore lors d’exercices réguliers comme Cleopatra dont la dernière édition a eu lieu en avril dernier au large de Toulon.
Les relations entre la France et l’Egypte dans le domaine de la défense font l’objet d’un partenariat stratégique. Acteur-clé de la stabilité régionale en Méditerranée orientale, la marine égyptienne développe actuellement son savoir-faire dans le domaine de la maîtrise des espaces maritimes.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense