CHAMMAL: les relèves des Task Force transitent par la base aérienne projetée au Levant

Pendant deux semaines, des centaines de militaires sont passés par la base aérienne projetée en Jordanie avant de rejoindre l’Irak. Ils ont été accueillis et pris en charge par le centre de coordination interarmées des transports, transits et mouvements (CCITTM) de la BAP. Après une nuit passée sur la base, les militaires sont repartis vers l’Irak afin de rejoindre leur unité d’affectation pour les mois à venir.

Parallèlement, la BAP a accueilli, hébergé et nourri les militaires rentrant de mission après plusieurs mois passés en Irak. Ces derniers ont été transportés par l’A400M Atlas pour leur retour en métropole.

Le CCITTM, le détachement de transit interarmées aérien (DéTIA), le major de camp ainsi que le chargé de restauration jouent un rôle essentiel lors de l’accueil et de la prise en charge de ces militaires.

Le colonel Philippe, commandant la BAP a tenu à accueillir les commandants des Task Force Wagram, Narvik et Monsabert. « Il s’agit d’un moment de partage avec nos camarades de l’Armée de terre, engagés comme nous dans la lutte contre Daech. Ces occasions nous permettent d’échanger sur nos engagements respectifs, d’en évaluer les avancées et de partager nos retours d’expérience. Elles me permettent aussi de mesurer en quoi la base aérienne projetée, en tant que point d’entrée logistique du théâtre, apporte comment soutien à ces Task Force», explique le colonel.

La base aérienne projetée au Levant est en capacité d’accueillir tous types d’aéronefs. Au total, près de 25 rotations d’A400M Atlas auront été nécessaires durant cette période. La BAP est une véritable plateforme logistique et elle constitue le point d’appui stratégique pour tout le théâtre et jusqu’en Afrique. Depuis sa création, plus de 15 000 militaires ont transité par la base.

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal représente la participation française à l’OIR (opération Inherent Resolve) et mobilise aujourd’hui près de 1 100 militaires. À la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, l’opération Chammal repose sur deux piliers complémentaires : un pilier « formation » au profit d’unités de sécurité nationale irakiennes et un pilier « appui » consistant à soutenir l’action des forces locales engagées au sol contre Daech et à frapper les capacités militaires du groupe terroriste.