Le jeudi 11 mars 2010, les soldats français se sont portés au secours de jeunes afghans gravement blessés. En effet, des insurgés avaient placé un engin explosif improvisé (IED) sur le bord de l'axe Vermont, route qui suit la vallée de Tagab. Cet IED, dont le détonateur se déclenche par une simple pression, a explosé à 9h15 au milieu d'un groupe d'enfants et d'adolescents qui jouait à proximité de leur village de Joybar, au Nord-Est de la FOB (Forward Operating Base) de Tagab.
L'explosion a tué cinq d'entre eux et en a blessé gravement trois autres âgés de 10, 11 et 13 ans. Ces derniers, ont très vite été pris en charge par les éléments santé de la Task Force Black Rock, alertés par les villageois.
D'abord soignés en urgence au Role 1 de la FOB Tagab, les trois victimes, dont le pronostic vital était engagé, ont été évacuées, par hélicoptère français, jusqu'à l'hôpital militaire de l'aéroport de Kaboul.
Sérieusement touchés par le « blast » de l'explosion et souffrant de polycriblages, ils ont été rapidement opérés et hospitalisés au Role 3 de KAIA.
Les militaires français, en contact permanent avec les villageois, ont mis en oeuvre tous les moyens à leur disposition pour soutenir la population endeuillée, lassée par la violence aveugle des insurgés.
Selon le rapport annuel de l'ONU, en 2009, les insurgés sont responsables de la mort de 1350 civils afghans dont 900 ont été tués par des IED.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense