Opérations
Le 2 avril 2010, après six mois de mission au titre du bataillon de commandement et de soutien en Afghanistan, la Task force VULCAIN a transmis la responsabilité de son engagement opérationnel à la Task force OSTERODE.
Le bataillon a pour mission de soutenir, approvisionner et maintenir la capacité et la disponibilité opérationnelles de tous les soldats français déployés sur le théâtre afghan. La logistique opérationnelle constitue le coeur de son action. Sous les ordres du colonel Janvier, chef de corps du 4e régiment du matériel de Nîmes, la TF VULCAIN a ainsi contribué au déchargement de plus d'une centaine d'avions, au transport et à l'escorte, parcouru plus de 400 000 kilomètres vers les unités déployées en Surobi, en Kapisa ou en Helmand. Elle a délivré plus d'une tonne de munitions par jour.
Le bataillon assure également des activités de maintenance comprenant le maintien en condition opérationnelle du millier de matériels déployés sur le théâtre, soit 4700 interventions techniques pour le mandat de la TF VULCAIN. Le registre des missions du bataillon s'étend également au soutien de l'homme et au soutien santé.
Environ 500 militaires de 71 formations différentes composaient la TF VULCAIN. Le colonel de Lapasse, représentant le chef d'état-major des armées, a souligné leur efficacité et leur réactivité. Impliqué chaque jour dans les missions du théâtre, le bataillon a aussi participé directement à l'édification du COP (poste de combat avancé) 46 début mars 2010 en vallée de Tagab.
Le nouveau bataillon, placé sous les ordres du colonel Thierry Poulette, chef de corps du 503ème régiment du train de Martignas-sur-Jalle (près de Bordeaux), a pris le nom de Task Force OSTERODE, en référence aux traditions de l'arme du train.
Le 26 mars 1807, au Quartier Général d'Osterode en Prusse orientale, Napoléon Premier a signé le décret portant création des huit premiers bataillons des équipages de transport militaire. Initialement « Train des Équipages », larme du train est née de la volonté de l'empereur de ne plus subordonner le soutien opératif de ses forces à des compagnies civiles en charge des transports de la Grande Armée. Afin de pouvoir s'assurer d'un acheminement en volume suffisant et dans des délais rigoureux, il s'avérait nécessaire de disposer de convois organisés militairement, armés pour se défendre et aptes à soutenir en tout temps et en tout lieu les forces armées.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense
