Le 23 février 2016, la force Sangaris s’est rassemblée sur le camp de M’Poko à Bangui pour la cérémonie officielle de transfert d’autorité. Le colonel François Beaucournu a succédé au colonel Nicolas Guisse au commandement de l’opération Sangaris.
Après la revue des troupes et la montée des couleurs, le colonel Nicolas Guisse a procédé à la lecture de l’ordre du jour avant de transmettre officiellement le commandement de l’opération Sangaris au colonel François Beaucournu. Le Premier ministre, chef du gouvernement de transition de la République Centrafricaine, le ministre de la Défense et Monsieur Charles Malinas, ambassadeur de France en Centrafrique, ont assisté à la cérémonie, aux côtés des représentants de la communauté internationale - notamment la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et la mission militaire européenne (EUMAM).
Sur le plan opérationnel, les objectifs visés par le plan de campagne stratégique ont été atteints durant ce mandat. Le colonel Nicolas Guisse achève une mission de cinq mois marquée par la poursuite de la stabilisation de la situation sécuritaire dans le pays en appui des Casques bleus et par la réussite du processus électoral en cours.
Les soldats français ont concouru au retour au calme, empêchant une nouvelle déstabilisation du pays. En appui de la MINUSCA, premier acteur de la sécurité du pays, Sangarisa contribué à la sécurisation de l’élection présidentielle le 30 décembre 2015 et le 14 février 2016 après avoir participé à la sécurisation de la visite du Pape François les 29 et 30 novembre 2015. L’action de Sangaris, souvent menée dans un environnement complexe et éprouvant, a permis de ramener le calme à Bangui comme en province.
Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris compte environ 900 militaires français. En qualité de force de réserve au profit de la MINUSCA, les soldats français fournissent un appui opérationnel aux 12 500 Casques bleus déployés dans le pays.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense