Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats.
La MISCA, force de l’Union Africaine, a été relevée le 15 septembre par la MINUSCA, force de l’Organisation des Nations Unies. Les effectifs de cette dernière sont de 6 700 hommes.
Depuis le 15 septembre, la force Sangaris multiplie, partout où elle est présente, les patrouilles communes avec la MINUSCA afin d’appuyer sa montée en puissance et faciliter son identification par la population. A l’ouest de Bangui, dans la ville de Boda, la situation sécuritaire s’est sensiblement améliorée. Sangaris y a donc allégé son dispositif. La situation s’est également apaisée à Dekoa, dans la région centrale du pays, où les autorités civiles sont revenues après trois semaines d’absence.
Le 19 septembre, à Bouar, une cérémonie a marqué la relève de la force Sangaris par la MINUSCA dans l’ouest du pays. Cette relève a été précédée le 16 septembre par une reconnaissance d’un échelon précurseur de militaires bangladais dont le bataillon s’est ensuite peu à peu installé dans le camp occupé jusqu’ici par Sangaris. A ce jour, le 25 septembre, ce contingent a pris en compte la mission pour laquelle la MINUSCA a été mandatée par la résolution 2149 du 10 avril 2014 du Conseil de sécurité des Nations-Unies (CSNU).
Le GTIA de Boissieu prépare désormais son retour, vers le Tchad pour une partie de ses éléments, et vers la France pour l’autre partie.
Une fois désengagé de cette zone, la force Sangaris s’appuiera sur deux GTIA dont les capacités seront densifiées afin de permettre l’évolution de sa mission vers des actions davantage orientées vers l’appui de la MINUSCA.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense