Le 26 septembre 2014, lors d'une patrouille conjointe à Bangui, la mission multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies pour la République centrafricaine (MINUSCA) et la force Sangaris ont dû faire face à un regain ponctuel de tension dans le sud du 3èmearrondissement. L’intervention de la force Sangaris, en appui de la MINUSCA, a rapidement permis le retour au calme.
Au cours d’une patrouille effectuée le matin dans le nord du quartier Fatima, l’unité de police constituée (UPC) camerounaise de la MINUSCA, appuyée par une section du GTIA Acier, a procédé à l’arrestation de trois individus en possession de grenades.
En réaction à cette arrestation, une partie de la population présente a érigé une barricade sommaire que la section du GTIA Acier a démontée. Les soldats français et camerounais ont alors été pris à partie par un jet de grenades. Les militaires de Sangaris ont riposté par des tirs de semonce qui ont dispersé la foule et ramené le calme.
Depuis le déploiement officiel de la MINUSCA le 15 septembre dernier, rendu notamment possible grâce à l’action de la force Sangaris depuis le mois de décembre 2013, les soldats français poursuivent leurs missions au profit de la stabilité sécuritaire en Centrafrique. A Bangui, la force Sangaris apporte son soutien opérationnel aux unités de police de la MINUSCA afin de maintenir le palier sécuritaire minimum atteint ces derniers mois.
Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense