Le 16 septembre 2014, dans le cadre de la mise en place de la mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA), une délégation de militaires bangladais est venue rencontrer les principales autorités militaires présentes à Bouar et reconnaître les bâtiments qui seront ceux des soldats bangladais après le départ du groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu.
Le chef de corps du bataillon bangladais et ses principaux responsables sont allés au camp de la MINUSCA à la rencontre du commandant du bataillon camerounais déjà sur place. Après un briefing sur la situation sécuritaire de la région et de la ville, la délégation s’est dirigée vers le camp de Boissieu qui jouxte celui de la MINUSCA. Le colonel Armel Dirou, chef de corps du GTIA, leur a fait visiter les installations, en prévision de l’arrivée prochaine du reste de la troupe du bataillon bangladais.
Le bataillon camerounais de la MISCA est passé MINUSCA le 15 septembre à Bouar. A la fin du mois, le contingent bangladais viendra compléter ce dispositif déjà en place. La force Sangaris se réarticulera alors, et concentrera son action sur Bangui et le centre-Est du pays afin d’accompagner la prise en main progressive de la MINUSCA sur l’ensemble de sa zone de responsabilité.
Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.
Sources : EMA
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