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Sangaris : les derniers éléments français se désengagent de Bossangoa ; la MINUSCA prend le relais

Mise à jour  : 14/10/2014

Le 9 octobre 2014 à Bossangoa, une cérémonie a marqué la fin de la présence française permanente dans l’Ouest centrafricain. La responsabilité de la zone a ainsi été transférée à la mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies pour la République centrafricaine (MINUSCA).

Présidée par le commandant de la force Sangaris, le général de brigade Eric Bellot des Minières, en présence des autorités civiles et militaires, cette cérémonie a officialisé le passage de flambeau de la force Sangaris à la MINUSCA dans la région.

Le 6 décembre 2013, le groupement tactique interarmes (GTIA) Panthère s’est implanté à la cotonnerie de Bossangoa. Il a été relevé par le GTIA Dragon en mars, puis par le GTIA de  Boissieu en juin. Tous ont participé, depuis Bossangoa, à la sécurisation de l’Ouest, en s’engageant notamment à Boguila en mai, à Mbali en juillet et à Batangafo en août.

Lors de la cérémonie, le Général Bellot des Minières a salué le travail de ces trois GTIA, qui ont « œuvré avec courage et ténacité pour ramener la paix et assurer la permanence opérationnelle de cette base avancée ». L’amélioration des conditions sécuritaires dans la ville de Bossangoa a permis un retour progressif à la vie normale. Ainsi, l’administration et la gendarmerie centrafricaines ont pu se réinstaller, et l’activité économique a pu reprendre. Cet environnement propice a permis le départ de la force Sangaris et la mise en place de la MINUSCA qui opère désormais en appui des forces de sécurité intérieures centrafricaines.

Depuis la réarticulation du GTIA de Boissieu vers le Tchad en septembre dernier, une de ses sections d’infanterie demeurait dans l’Ouest, dans la ville de Bossangoa. Au lendemain de la cérémonie, cette section à rejoint Bangui en convoi, venant ainsi renforcer le dispositif du GTIA Picardie sur la capitale. La force Sangaris a progressivement passé la main à la MINUSCA dans l’Ouest. Elle consacre désormais ses efforts à Bangui, dans le couloir central et à l’Est de la Centrafrique.

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.


Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense