Depuis plusieurs mois, la sécurité sur le territoire centrafricain est assurée principalement par les soldats engagés dans le cadre de l’ONU (MINUSCA) et par les Forces de sécurité centrafricaines. Placée en appui, les forces françaises ont pu réduire leur effectif après l’annonce du Ministre de la défense en mars 2016 : « la Force Sangaris a réussi à ramener le calme et à empêcher l’inacceptable ».
Depuis mai 2016, cette présence militaire s’est alors restructurée pour atteindre aujourd’hui un format de 350 hommes sur le théâtre. Depuis plusieurs semaines, le volume des moyens français déployés sur ce théâtre a également fortement décru avec le rapatriement du matériel lourd et des véhicules.Pour cela, le Centre de Soutien des Opérations et des Acheminements (CSOA) des Armées met en œuvre les acheminements nécessaires par voies routière, aérienne et maritime :
Les matériels et véhicules non réorientés vers d’autres théâtres d’opération partent de Bangui pour rejoindre la France en passant par le Cameroun et la façade maritime.
Le navire « MN Calao », affrété en partie pour le désengagement, a embarqué plus d’une centaine de containers et près de 70 véhicules tactiques lors de son passage à Douala (Cameroun) du 5 au 7 septembre dernier.
La Mission logistique de Douala et les spécialistes du transport ont réalisé le chargement du navire, de jour comme de nuit, avec le renfort du 519e Groupe de Transit Maritime de Toulon pour les manœuvres les plus délicates.
Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris compte 350 militaires français. En qualité de force de réserve au profit de la MINUSCA, les soldats français fournissent un appui opérationnel aux 12 500 Casques bleus déployés dans le pays.
La France continuera de participer à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) et à la mission de formation de l’armée centrafricaine mise en place par l’Union Européenne (EUTM RCA). Elle conservera également une capacité d’intervention militaire sur court préavis pouvant être mobilisée à la demande du gouvernement centrafricain en cas de menace sérieuse contre la paix ou les institutions du pays.
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Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense